Madagascar touchèe par une grève de la TVA dans le secteur privé.
Ils avaient menacé. Ils l’ont fait. Selon la patronne des patrons malgaches, au moins 50% de ses membres n’ont pas payé la TVA à l’Etat. Un chiffre qui n’a pas été démenti et dont se félicite Noro Andriamonjiarison. Car dit-elle, l’Etat fermement essayé de les en dissuader : « On a fait des menaces à beaucoup de nos membres, et même des menaces qui ne sont pas fondées juridiquement. On a tout vu, je dois dire, et malgré cela, nous avons eu beaucoup de membres qui ont participé dans tout Madagascar et ça, c’est déjà un succès ».
Pour les caisses publiques, c’est un coup dur. Depuis le début de la crise, plus de 90% de la TVA perçue par l’Etat sont versés par les membres du GEM. Mais toucher au porte-monnaie était pour ces patrons leur dernier moyen de pression, face à la crise politique et économique.
« On a la faiblesse de croire qu’il ya des responsables qui vont réagir, que bientôt, on va savoir quand on aura des élections. Il ya déjà beaucoup d’investissements qui ont été suspendus parce qu’on vu que les élections étaient remises en cause et on ne peut pas continuer comme cela pendant plusieurs mois. Ce n’est pas possible ! », s'insurge Noro Andriamonjiarison.
Seule réponse pour l’instant, celle du directeur général des impôts. Sa réaction, dit-il, prendra la forme de sanctions.
Source : Rfi.fr
Pour les caisses publiques, c’est un coup dur. Depuis le début de la crise, plus de 90% de la TVA perçue par l’Etat sont versés par les membres du GEM. Mais toucher au porte-monnaie était pour ces patrons leur dernier moyen de pression, face à la crise politique et économique.
« On a la faiblesse de croire qu’il ya des responsables qui vont réagir, que bientôt, on va savoir quand on aura des élections. Il ya déjà beaucoup d’investissements qui ont été suspendus parce qu’on vu que les élections étaient remises en cause et on ne peut pas continuer comme cela pendant plusieurs mois. Ce n’est pas possible ! », s'insurge Noro Andriamonjiarison.
Seule réponse pour l’instant, celle du directeur général des impôts. Sa réaction, dit-il, prendra la forme de sanctions.
Source : Rfi.fr
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