Le divorce est consommé entre le Liban et les Nations unies. Jeudi 7 juin, le chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil avait accusé le HCR d'« intimider » les réfugiés dans le but de les empêcher de rentrer chez eux.
Mardi, le ministère des Affaires étrangères avait reçu la directrice de l'agence onusienne, Mireille Girard, pour lui demander de préparer un plan d'action pour le retour des réfugiés syriens. Beyrouth estime que la stabilité revenue dans de nombreuses régions de Syrie « permet le retour en toute sécurité et dignité des réfugiés ».
La communauté internationale n'est pas de cet avis et juge ce retour prématuré, en l'absence d'une solution politique au conflit syrien. Mais le Liban n'est plus disposé à attendre cette solution. Il affirme que la présence de cette population déplacée constitue un « énorme poids économique et social, devenu insupportable et qui met en péril l'existence du Liban ».
Un diplomate libanais affirme que l'attitude du HCR et de la communauté internationale « confirme les craintes de Beyrouth concernant une volonté sérieuse de naturalisation des réfugiés, en instillant la peur dans leur cœur et en obstruant les efforts visant à leur retour ». Le HCR s'est défendu de ces accusations, rappelant que sa mission se limitait à préparer les conditions humanitaires au retour des réfugiés.
Mardi, le ministère des Affaires étrangères avait reçu la directrice de l'agence onusienne, Mireille Girard, pour lui demander de préparer un plan d'action pour le retour des réfugiés syriens. Beyrouth estime que la stabilité revenue dans de nombreuses régions de Syrie « permet le retour en toute sécurité et dignité des réfugiés ».
La communauté internationale n'est pas de cet avis et juge ce retour prématuré, en l'absence d'une solution politique au conflit syrien. Mais le Liban n'est plus disposé à attendre cette solution. Il affirme que la présence de cette population déplacée constitue un « énorme poids économique et social, devenu insupportable et qui met en péril l'existence du Liban ».
Un diplomate libanais affirme que l'attitude du HCR et de la communauté internationale « confirme les craintes de Beyrouth concernant une volonté sérieuse de naturalisation des réfugiés, en instillant la peur dans leur cœur et en obstruant les efforts visant à leur retour ». Le HCR s'est défendu de ces accusations, rappelant que sa mission se limitait à préparer les conditions humanitaires au retour des réfugiés.
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