La Division Spéciale de Lutte contre la Cybercriminalité (DSC) a interpellé un individu se faisant appeler « Kocc Barma », soupçonné d’être à la tête d’un vaste réseau de chantage numérique et de diffusion de contenus intimes volés. Cette opération fait suite à une avalanche de plaintes déposées par des internautes, dont plusieurs personnalités publiques, victimes de diffusion de vidéos à caractère obscène.
« Les contenus en question avaient été obtenus de manière frauduleuse, puis utilisés à des fins de menace, de chantage et d’extorsion de fonds », selon les enquêteurs. Grâce à un travail de traçage numérique, le suspect a été localisé à son domicile familial situé à Liberté III, où il a été interpellé sans incident par une équipe de la DSC, assistée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP).
« Les analyses préliminaires des dispositifs saisis, notamment son téléphone portable et son ordinateur, ainsi que les requêtes adressées aux services compétents, ont permis de confirmer les charges retenues contre lui. De nombreuses preuves numériques ont été retrouvées : vidéos, messages et autres contenus à caractère sensible », précisent les enquêteurs.
L’homme derrière ce pseudonyme est identifié comme El Hadi Babacar Dioum, âgé de 38 ans, marié et père d’un enfant mineur. Il aurait récemment pris le contrôle de la plateforme babip0rno, désormais fermée par la police. « Après avoir pris le contrôle du site depuis jeudi et récupéré les données, la DSC l’a fermé hier vers 18 heures suite à une perquisition », indiquent les autorités judiciaires.
Sur place, des centaines de vidéos compromettantes ont été retrouvées dans ses appareils, ainsi que des traces de paiements liés à l’exploitation du site. « Des transactions ont été retracées pendant un an dans un compte ouvert par El Hadi Babacar Dioum à la CBAO, puis vers d'autres plateformes anonymisées », selon les enquêteurs.
Des victimes aux profils sensibles
Mais ce qui choque, c’est l’ampleur du fichier des victimes. « Entre 2018 et aujourd’hui, près de 5000 plaintes ont été répertoriées entre la police et la gendarmerie », fait savoir la DSC. Parmi les victimes : anciens ministres, journalistes influents, avocats connus, stars de la musique, animateurs, influenceurs et citoyens anonymes. Tous auraient été ciblés par un même mode opératoire : vol ou récupération frauduleuse de contenus intimes, suivi de menaces de publication en échange d’argent.
L’individu a été placé en garde à vue hier-vendredi et l’enquête se poursuit. La police n’exclut pas de nouvelles interpellations dans ce dossier tentaculaire.
« Les contenus en question avaient été obtenus de manière frauduleuse, puis utilisés à des fins de menace, de chantage et d’extorsion de fonds », selon les enquêteurs. Grâce à un travail de traçage numérique, le suspect a été localisé à son domicile familial situé à Liberté III, où il a été interpellé sans incident par une équipe de la DSC, assistée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP).
« Les analyses préliminaires des dispositifs saisis, notamment son téléphone portable et son ordinateur, ainsi que les requêtes adressées aux services compétents, ont permis de confirmer les charges retenues contre lui. De nombreuses preuves numériques ont été retrouvées : vidéos, messages et autres contenus à caractère sensible », précisent les enquêteurs.
Un nom, un site, un réseau : "Kocc Barma" et babip0rno
L’homme derrière ce pseudonyme est identifié comme El Hadi Babacar Dioum, âgé de 38 ans, marié et père d’un enfant mineur. Il aurait récemment pris le contrôle de la plateforme babip0rno, désormais fermée par la police. « Après avoir pris le contrôle du site depuis jeudi et récupéré les données, la DSC l’a fermé hier vers 18 heures suite à une perquisition », indiquent les autorités judiciaires.
Sur place, des centaines de vidéos compromettantes ont été retrouvées dans ses appareils, ainsi que des traces de paiements liés à l’exploitation du site. « Des transactions ont été retracées pendant un an dans un compte ouvert par El Hadi Babacar Dioum à la CBAO, puis vers d'autres plateformes anonymisées », selon les enquêteurs.
Des victimes aux profils sensibles
Mais ce qui choque, c’est l’ampleur du fichier des victimes. « Entre 2018 et aujourd’hui, près de 5000 plaintes ont été répertoriées entre la police et la gendarmerie », fait savoir la DSC. Parmi les victimes : anciens ministres, journalistes influents, avocats connus, stars de la musique, animateurs, influenceurs et citoyens anonymes. Tous auraient été ciblés par un même mode opératoire : vol ou récupération frauduleuse de contenus intimes, suivi de menaces de publication en échange d’argent.
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