C’est sous un soleil de plomb que les réfugiés de Garin Wanzam ont accueilli le président du CICR. Peter Maurer, ému, s’est adressé à eux en ces termes : « J’espère que l’activité du CICR peut alléger au moins un tout petit peu ces souffrances auxquelles vous étiez exposés. »
A lui tout seul, le CICR assure chaque mois l’assistance alimentaire à près de 5 000 personnes. Cette mère de famille a fui le village de Yébi pour Garin Wanzam. Elle remercie ici la Croix-Rouge : « La ration est constituée de haricots, de mil, de riz. Dieu merci ! Mais nous en voulons un peu plus, car nous sommes une famille nombreuse. »
Le dernier mot revient au président du CICR, sous les regards des réfugiés qui ont énormément souffert : « Ces gens sont extrêmement reconnaissants du travail du CICR. Il est clair qu’ici, on sent qu’on est vraiment très, très proches du conflit. Et j’ai beaucoup de respect. »
Bientôt, l’harmattan soufflera, apportant sur ce camp de réfugiés les maladies infectieuses qu'il véhicule habituellement.
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