L'obtention des diplômes de licence et de master dans les dans les universités privées est désormais conditionnée par le passage d'un examen national. Un examen supplémentaire qui permet aux étudiants de valider leurs diplômes.
C'est une réforme qui, selon le gouvernement, contribuera à assainir le secteur de l'enseignement supérieur confronté à la baisse de la qualité de la formation.
Les étudiants en 3ème année d'une université privée de Cotonou qui sont concernés par la mesure voient d'un mauvais œil cette réforme.
Ils ne sont pas les seuls à contester cette nouvelle réforme dans le secteur de l'enseignement supérieur.
Mais l'idée de devoir passer un examen national dans quelques mois est présente dans un coin de leurs têtes. Ils n'avaient pas prévu ce scénario en début d'année.
Partagés entre incertitude et inquiétude, ils attendent la suite des évènements. Pour l'instant, pas de précisions sur la date de la tenue du premier examen national de licence et de master.
La fédération des associations nationale des parents d'élève et d'étudiants du Bénin estime que malgré cette incertitude, la mesure a le mérite de mettre un terme à la pagaille dans ce secteur. Cette réforme permet aussi de lutter contre les faux diplômes.
Lorsque le ministère de tutelle avait présenté et expliqué ce projet de réforme dans les médias, le président de l'association nationale des promoteurs d'universités privées Marcellin Zannou, avait dénoncé une approche irréaliste.
Mais la décision a été officiellement prise en conseil des ministres le 22 février dernier. Depuis l'association nationale des promoteurs d'universités privées a gardé le silence !
Selon le ministère de l'enseignement supérieur, le Benin compte environ 200 universités privées et aucune n'est homologuée par l'Etat.
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