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​Abdou Latif Coulibaly: «Je ne suis pas un répondeur automatique »



Abdou Latif Coulibaly  a souligné, en sa qualité de Secrétaire général du gouvernement, qu'il compte prendre part aux côtés du Premier ministre, à la coordination de l’action gouvernementale. "C’est un travail stimulant qui requiert une grande disponibilité. Et la prise de parole en public étant une grande responsabilité, il faut savoir s’y prendre, en l’assumant avec parcimonie". Parlant de sa nomination, Abdou Latif Coulibaly se demande : « Pour quoi cela devrait-il être une sanction ? Etre au côtés du Premier ministre, participer à la coordination de l’action gouvernementale, pour moi, c’est un honneur ».


"Je ne le vois absolument pas comme une sanction », assure l'ancien ministre de la Bonne gouvernance qui, poursuivant, avoue que son engagement politique ne fait que commencer. «Je suis allé à une élection locale, j’ai perdu ma commune, mais la coalition que j’ai dirigée a gagné le département… ». Abdou Latif Coulibaly de minimiser les attaques de l’opposition. «Mon rôle n’est pas de répondre à l’opposition. Et les médias ne sont pas les seuls lieux où on peut répondre à l’opposition. Je ne suis pas un répondeur automatique, je conduis ma vie comme je l’entends, je me fonde pas sur l’opinion des autres pour mener ma vie», dit-il.

Avant de préciser:  «Il me paraît difficile, voire fastidieux d'énumérer les réalisations, nombreuses, à porter à l’actif du chef de l’Etat depuis son installation au pouvoir. Je me réserve le moment et le lieu de faire ultérieurement ce travail ». En outre le secrétaire général du gouvernement, s’est prononcé sur le positionnement de BBY par rapport à la présidentielle de 2017. A la question de savoir si est-ce que le président Sall ne risque pas de se retrouver seul ? « Il me semble vraiment prématuré de parler de la configuration d’une alliance pour soutenir un candidat en 2017, en ce début de l’année 2015 ». Car pour lui, c’est prématuré de parler aujord’hui sur ce qui va arriver en 2017.

N'occultant pas le procès de Karim Wade dans un entretien accordé à "l'Observateur", Abdou Latif Coulibaly sert: «Il me paraît inconvenant de me prononcer, dans le fond sur des procédures en cours devant la Crei, concernant en particulier le procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade. Je ne peux cependant m’interdire un certain nombre de considérations générales qui m’ont été inspirées par la traque des biens mal acquis, qui explique cette procédure et d’autre procès de même nature qui pourraient intervenir dans les prochains mois. Les débats tenus devant la barre de la CREI (Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite) ont montré la véritable nature de type de gouvernance qui a été imposé au pays dans le cadre de la gestion de l’économie nationale… ».


Mercredi 11 Mars 2015 - 11:27


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