Farouk Abou Aissa, chef du Parti communiste et président de la Coalition des forces du consensus national, et Sadek el-Mahdi, président du parti el-Oumma ont signé la semaine dernière avec le Front révolutionnaire soudanais, l'Appel (Nidaa) du Soudan, à Addis-Abeba. L'accord énonce la coordination de toutes les forces de l'opposition en vue de faire tomber le gouvernement, et en premier lieu, de s'opposer aux prochaines échéances électorales d'avril.
Le gouvernement de Khartoum a réagi en menaçant de traduire en justice tous les signataires pour haute trahison. Farouk Abou Aissa est la première victime de cette menace : il a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche et risque de lourdes peines de prison en cas de jugement.
Pratiques illégitimes
Myriam Sadek el-Mahdi, vice-présidente du parti el-Oumma, dénonce les pratiques du gouvernement qu'elle qualifie d'illégitimes. « Nous, les forces de Nidaa du Soudan nous travaillons de façon directe pour coordonner les forces politiques concernées par les libertés, par les difficultés économiques et qui s'opposent aux élections, explique-t-elle. Et nous voulons agir pour imposer un vrai dialogue national. Ces arrestations ne font que renforcer la volonté des gens et accélérer la revendication d'un processus démocratique. »
De son côté, la Coalition des forces du consensus national exige la libération de son leader Farouk Abou Aissa dans les délais les plus brefs.
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