L’application de la loi sur la baisse du prix du loyer votée à l’Assemblée nationale n’est toujours pas effective sur le terrain. Une situation que dénonce le président de l’association pour la défense des locataires du Sénégal, Elimane Sall selon qui, la loi est aujourd’hui rangée dans les tiroirs de l’Etat.
«On peut dire que cette loi semble être tombée aux oubliettes. Parce que les locataires continuent de vivre des problèmes qui vont crescendos et que l’Etat semble avoir oublié», dénonce-t-il.
Pour M. Sall les locataires continuent d’être les principales victimes des bailleurs. « Aujourd’hui, ceux qui ont d demandé l’application de cette baisse vivent d’énormes difficultés, parce qu’ils sont assignés, il y a des sommations de 6 mois pour quitter les lieux. Je pense que si rien n’est fait, la situation risque de s’empirer davantage. Alors que l’objectif de l’Etat a été d’abréger la souffrance de ces locataires-là qui n’en peuvent plus ».
Quant au blocage, affirme-t-il sur Zik Fm, «il se situe au niveau du suivi parce qu’il y a eu un manque notoire. Il y a eu aussi des subterfuges que les propriétaires ont utilisés pour souvent faire sortir les locataires qui avaient exigé la baisse. On leur donne souvent des sommations de six (6) mois pour quitter les lieux pour cause de démolition, reconstruction ou d’occupation personnelle. Et si ce locataire sort, ils augmentent le loyer. Ce qui est réprimandé par la loi».
Et de conclure : « Souvent les locataires ne prennent pas la peine de revenir et faire constater par un huissier pour porter plainte contre ces bailleurs-là, qui outrepassent la loi ».
«On peut dire que cette loi semble être tombée aux oubliettes. Parce que les locataires continuent de vivre des problèmes qui vont crescendos et que l’Etat semble avoir oublié», dénonce-t-il.
Pour M. Sall les locataires continuent d’être les principales victimes des bailleurs. « Aujourd’hui, ceux qui ont d demandé l’application de cette baisse vivent d’énormes difficultés, parce qu’ils sont assignés, il y a des sommations de 6 mois pour quitter les lieux. Je pense que si rien n’est fait, la situation risque de s’empirer davantage. Alors que l’objectif de l’Etat a été d’abréger la souffrance de ces locataires-là qui n’en peuvent plus ».
Quant au blocage, affirme-t-il sur Zik Fm, «il se situe au niveau du suivi parce qu’il y a eu un manque notoire. Il y a eu aussi des subterfuges que les propriétaires ont utilisés pour souvent faire sortir les locataires qui avaient exigé la baisse. On leur donne souvent des sommations de six (6) mois pour quitter les lieux pour cause de démolition, reconstruction ou d’occupation personnelle. Et si ce locataire sort, ils augmentent le loyer. Ce qui est réprimandé par la loi».
Et de conclure : « Souvent les locataires ne prennent pas la peine de revenir et faire constater par un huissier pour porter plainte contre ces bailleurs-là, qui outrepassent la loi ».
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