Depuis six mois, Anana Ag Achanri, enseignant communautaire au camp des réfugiés de Goudoubo, a introduit auprès du HCR une demande de retour facilité au Mali. «Je ne me sens pas à l’aise à l'idée d’être dans un camp, c’est comme être dans un enclos, c’est dérangeant pour ta dignité», déclare-t-il.
Son envie de retourner dans son pays d’origine est motivée par les conditions de vie précaires dans le camp, mais aussi la relative stabilité au nord du Mali. «Il n’y a plus d’affrontement entre les mouvements armés et l’Etat malien, ni entre communautés. Le petit souci qu’il y a, ce sont les islamistes, et ça c'est partout», explique Mohamed Ag Alader.
«Je décide de rester dans le camp»
Alors que 1 957 réfugiés ont rejoint le Mali depuis le début de cette année selon le HCR, d’autres rejettent toute idée de retour au Mali. «Il y a trois mois, le grand frère de mon papa a été assassiné à la frontière. Personnellement, je décide de rester dans le camp pour le moment», confie Abdoulaye Ag Analif.
Même constat chez Fadimata Walett Aïballah, la représentante des femmes réfugiées à Goudoubo, pour qui aucune perspective de retour n'est à l'ordre du jour : «Je ne compte pas y retourner tant que la paix n’est pas définitive au Mali, et qu’une solution durable n’a pas été trouvée. C’est un problème qui traîne depuis des décennies et des décennies», rappelle-t-elle.
Source: Rfi.fr
Son envie de retourner dans son pays d’origine est motivée par les conditions de vie précaires dans le camp, mais aussi la relative stabilité au nord du Mali. «Il n’y a plus d’affrontement entre les mouvements armés et l’Etat malien, ni entre communautés. Le petit souci qu’il y a, ce sont les islamistes, et ça c'est partout», explique Mohamed Ag Alader.
«Je décide de rester dans le camp»
Alors que 1 957 réfugiés ont rejoint le Mali depuis le début de cette année selon le HCR, d’autres rejettent toute idée de retour au Mali. «Il y a trois mois, le grand frère de mon papa a été assassiné à la frontière. Personnellement, je décide de rester dans le camp pour le moment», confie Abdoulaye Ag Analif.
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Source: Rfi.fr
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