Baluchon sur la tête et enfant au dos pour les femmes, objets embarqués dans les brouettes par les hommes, les populations du Pool, sur l’axe Brazzaville-Kinkala, ont pris la route de l’exode.
Elles ont abandonné leur village pour se mettre à l’abri dans d’autres localités jusque-là épargnées par les accrochages qui ont eu lieu ces derniers jours entre la force publique et les ex-combattants ninjas du révérend pasteur Ntumi.
« Il y a eu beaucoup de désordre et de panique cette nuit dans notre village qui s'appelle Voula. Il s'est totalement vidé. Nous avons fui dans un premier temps au village voisin de Sangi. Mais nous avons finalement décidé d'aller à Kinkala », confie un jeune homme.
« On ne part plus travailler, donc, maintenant, pour nourrir nos foyers, vraiment, ça devient difficile. Mais, néanmoins, qu’ils nous laissent le temps, nous aussi, de vivre », témoigne un père de famille.
La situation s’annonce difficile pour ces déplacés, car la saison des pluies a pratiquement commencé. Elle est surtout difficile pour leurs enfants en âge d’être scolarisés. La rentrée scolaire a lieu dans trois jours.
« En tant que parent, je ne suis pas à l’aise. Il fallait qu’ils nous donnent vraiment la liberté, la paix, à quelques jours de la rentrée, pour que nos enfants fréquentent librement et aisément », ajoute un autre père.
Officiellement, au moins quatre militaires ont perdu leur vie dans le Pool depuis le début de la semaine. Cette région voisine de Brazzaville a vu sa situation sécuritaire se dégrader depuis le mois d’avril.
Source: Rfi.fr
Elles ont abandonné leur village pour se mettre à l’abri dans d’autres localités jusque-là épargnées par les accrochages qui ont eu lieu ces derniers jours entre la force publique et les ex-combattants ninjas du révérend pasteur Ntumi.
« Il y a eu beaucoup de désordre et de panique cette nuit dans notre village qui s'appelle Voula. Il s'est totalement vidé. Nous avons fui dans un premier temps au village voisin de Sangi. Mais nous avons finalement décidé d'aller à Kinkala », confie un jeune homme.
« On ne part plus travailler, donc, maintenant, pour nourrir nos foyers, vraiment, ça devient difficile. Mais, néanmoins, qu’ils nous laissent le temps, nous aussi, de vivre », témoigne un père de famille.
La situation s’annonce difficile pour ces déplacés, car la saison des pluies a pratiquement commencé. Elle est surtout difficile pour leurs enfants en âge d’être scolarisés. La rentrée scolaire a lieu dans trois jours.
« En tant que parent, je ne suis pas à l’aise. Il fallait qu’ils nous donnent vraiment la liberté, la paix, à quelques jours de la rentrée, pour que nos enfants fréquentent librement et aisément », ajoute un autre père.
Officiellement, au moins quatre militaires ont perdu leur vie dans le Pool depuis le début de la semaine. Cette région voisine de Brazzaville a vu sa situation sécuritaire se dégrader depuis le mois d’avril.
Source: Rfi.fr
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