L’Etat du Sénégal a signé un contrat de «prestation de service du système intégré de contrôle d’immigration» sous la modalité construire- exploiter-transférer (Cet), avec la société Sécuriport Llc, le 11 janvier 2011. La société devait, à cette fin, procéder à tous les investissements nécessaires pour mettre en place et exploiter un système intégré de contrôle de l’identité des passagers, à l’entrée et à la sortie du territoire national.
En contrepartie, Sécuriport, à travers une société de droit sénégalais, Sécuriport Sénégal (Suarl) créée à cet effet, perçoit une redevance de 12 dollars (environ 6000 Fcfa) pour chaque passager non exonéré, à l’arrivée comme au départ des aéroports internationaux sénégalais, sur tous les vols commerciaux internationaux. Cette taxe devra être perçue et reversée, mensuellement, par toutes les compagnies aériennes exploitant, au Sénégal, des lignes internationales.
A la suite d’une mission d’audit financier et comptable de Sécuriport, l’Inspection générale des Finances (Igf) a révélé un énorme carnage financier.
Selon « Libération », l’Igf suggère à défaut d’un règlement transactionnel ou d’un avenant régularisant les conditions d’exonération au titre du contrat Cet- des poursuites judiciaires contre Sécuriport pour recouvrer la somme de 143,6 milliards de Fcfa. Ce, après la découverte d’une vaste fraude sur la réglementation des changes, des assurances et du programme de vérification des importations.
En contrepartie, Sécuriport, à travers une société de droit sénégalais, Sécuriport Sénégal (Suarl) créée à cet effet, perçoit une redevance de 12 dollars (environ 6000 Fcfa) pour chaque passager non exonéré, à l’arrivée comme au départ des aéroports internationaux sénégalais, sur tous les vols commerciaux internationaux. Cette taxe devra être perçue et reversée, mensuellement, par toutes les compagnies aériennes exploitant, au Sénégal, des lignes internationales.
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