La force de la Micega se prépare en effet à passer la main à une équipe gambienne, qui sera entraînée au Sénégal au cours de ce premier trimestre 2018. Selon le colonel Magatte Ndiaye, à la tête de la mission de la CEDEAO en Gambie, il est essentiel d'anticiper le départ de la force internationale : « Depuis longtemps nous avons intégré quelques éléments de la police, mais la protection rapprochée du président incombe à la force de la CEDEAO. Il a toujours été une priorité pour nous d'aider les forces de sécurité gambiennes à se réformer, à entraîner leurs hommes, de manière à pouvoir assurer leurs missions régaliennes et transférer progressivement les missions qui sont assumées aujourd'hui par la CEDEAO aux forces de défense et de sécurité gambiennes. »
Des profils longuement analysés, comme l'explique Foday Conta, porte-parole de la police. « On a organisé la sélection, les profils des candidats ont été passés au crible, pour qu'il n'y ait pas de mauvais éléments qui puissent approcher du président, mais seulement des gens qui soient très loyaux à l'État, au peuple gambien, et à la présidence », explique-t-il.
Une fois formés, ces Gambiens seront peu à peu incorporés dans la garde qui surveille le palais présidentiel et suit le chef de l'État lors de ses déplacements. Les soldats de la CEDEAO seront eux amenés à quitter le pays fin mai, si leur mandat n'est pas renouvelé.
Quelque 150 Gambiens ont déjà été sélectionnés pour former une force mixte composée de soldats, de policiers, d'agents des services de renseignement et même de civils.
Des profils longuement analysés, comme l'explique Foday Conta, porte-parole de la police. « On a organisé la sélection, les profils des candidats ont été passés au crible, pour qu'il n'y ait pas de mauvais éléments qui puissent approcher du président, mais seulement des gens qui soient très loyaux à l'État, au peuple gambien, et à la présidence », explique-t-il.
Une fois formés, ces Gambiens seront peu à peu incorporés dans la garde qui surveille le palais présidentiel et suit le chef de l'État lors de ses déplacements. Les soldats de la CEDEAO seront eux amenés à quitter le pays fin mai, si leur mandat n'est pas renouvelé.
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