​Gestion de l’eau : Momar Ndao tire la sonnette d'alarme sur d'éventuels risques de ruptures...

Le Sénégal risque de connaître une rupture de certains produits qui sont utilisés dans la potablisation de l’eau. L’alerte a été sonnée par le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) qui déplore le retard noté dans la gestion de l’eau par le nouveau concessionnaire.  

«Il y a des risques de ruptures de certains produits qui sont utilisés dans la potablisation de l’eau parce que les contrats sont des contrats annuels ça prend du temps, et il faut les préparer», prévient Momar Ndao.

Or, poursuit-il, "aujourd’hui le contrat de la SDE pour la gestion de l’eau expire le 31 décembre prochain. Et jusqu’à présent, l’attribution du marché de l’eau à Suez n’est pas effective». Et, persiste l’invité de Rfm Matin, ce vendredi 02 novembre 2018.

L’autre élément, dénonce le président de l'Ascosen, «c’est que nous avons vu que l’Etat a choisi quelqu’un (l’entreprise Suez) qui est beaucoup plus cher par rapport à la prestation offert. Sur la période, Suez va faire une augmentation de plus de 40 milliards de F Cfa. Donc, je ne vois pas pourquoi, on va choisir quelqu’un à qui on va payer 40 ou 50 milliards plus cher alors qu’on peut économiser ces sommes».

Il révèle par ailleurs, que «le prix du m3 proposé par Suez est beaucoup plus élevé que celui proposé par la SDE, et déjà, nous nous pensons que le prix de l’eau est extrêmement élevé». «En tout cas, lance Momar Ndao, nous n’accepterons pas à ce qu’il est une augmentation du prix de l’eau».