Réagissant sur la mutinerie sanglante à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, le vice-président de l’ONG Jamra parle d’une « tragédie parce qu’il y a mort d’homme». Sur la levée de boucliers de certains responsables à l’instar de Zator Mbaye de l’AFP (Alliance des Forces de Progrès) qui rendent la loi Latif Gueye responsable du surpeuplement carcéral, Mame Mactar Gueye précise que «cette loi avait pour origine de barrer la route aux narcotrafiquants qui étaient sur le point de transformer le pays en plaque tournante sous régionale du trafic de drogue».
«Par exemple, il y a l’héroïne pure aussi appelée héroïne-base, qui vient du Triangle d’or : Birmanie – Thaïlande – Laos traitée et conditionnée dans les laboratoires sud-américains. La destination finale, c’est l’Europe mais les barrières douanières sont infranchissables. La stratégie pour les trafiquants a été de pénétrer l’Europe en passant par l’Afrique. Le point le plus à portée pour eux, c’est l’Afrique de l’Ouest et Dakar se trouve à la pointe la plus occidentale. Ils ont été effrayés par le Code pénal gambien avec lequel ils encouraient un minimum de 20 ans de prison, le Nigéria où en fonction de la quantité de drogue saisie, l’auteur risque jusqu’à la peine de mor. C’est là qu’ils se sont rabattus sur le Sénégal où le Code pénal était trop laxiste avec un maximum de six (6) mois et si vous avez un bon avocat que trois (3) mois. Avec dix (10) kilos d’héroïne pour une valeur de 800 millions, ils étaient prêts à courir le risque…», décline-t-il dans une interview accordée à «Enquête».
Soulignant que «le 30 novembre 2007, cinq (5) mois après être élu député, Abdou Latif Gueye a déposé sa proposition de loi. La loi votée à l’unanimité, elle dit que si quelqu’un est pris pour trafic de drogue, c’est minimum dix (10) ans, assorti d’une amende qui fait triple de la valeur de la drogue saisie», le vice-président de l’ONG Jamra indique que «cette loi n’a pas la prétention de résoudre à 100 % le trafic de drogue mais elle a le mérite d’être une épée de Damoclès sur la tête des narcotrafiquants qui y regardent de plus près avant de prendre la destination Sénégal… ».
«Par exemple, il y a l’héroïne pure aussi appelée héroïne-base, qui vient du Triangle d’or : Birmanie – Thaïlande – Laos traitée et conditionnée dans les laboratoires sud-américains. La destination finale, c’est l’Europe mais les barrières douanières sont infranchissables. La stratégie pour les trafiquants a été de pénétrer l’Europe en passant par l’Afrique. Le point le plus à portée pour eux, c’est l’Afrique de l’Ouest et Dakar se trouve à la pointe la plus occidentale. Ils ont été effrayés par le Code pénal gambien avec lequel ils encouraient un minimum de 20 ans de prison, le Nigéria où en fonction de la quantité de drogue saisie, l’auteur risque jusqu’à la peine de mor. C’est là qu’ils se sont rabattus sur le Sénégal où le Code pénal était trop laxiste avec un maximum de six (6) mois et si vous avez un bon avocat que trois (3) mois. Avec dix (10) kilos d’héroïne pour une valeur de 800 millions, ils étaient prêts à courir le risque…», décline-t-il dans une interview accordée à «Enquête».
Soulignant que «le 30 novembre 2007, cinq (5) mois après être élu député, Abdou Latif Gueye a déposé sa proposition de loi. La loi votée à l’unanimité, elle dit que si quelqu’un est pris pour trafic de drogue, c’est minimum dix (10) ans, assorti d’une amende qui fait triple de la valeur de la drogue saisie», le vice-président de l’ONG Jamra indique que «cette loi n’a pas la prétention de résoudre à 100 % le trafic de drogue mais elle a le mérite d’être une épée de Damoclès sur la tête des narcotrafiquants qui y regardent de plus près avant de prendre la destination Sénégal… ».
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