Safiètou Niang, âgée de 51 ans, séjourne depuis plusieurs jours en prison pour complicité de trafic de migrants. Elle est accusée d'avoir soutenu son fils, convoyeur de migrants, en hébergeant des candidats en partance pour l’Espagne.
Domiciliée au populeux quartier Golf Teffess de Mbour, la dame Safiètou Niang apportait aide et assistance à son fils Mamadou Ndiaye. Ce dernier cumulerait aussi sa profession de pêcheurs avec celle de convoyeurs de migrants clandestins.
Pour les besoins de ce trafic de migrants et en prélude aux départs vers les côtes européennes, M. Ndiaye regroupait ses clients dans son domicile familial. Ainsi, au cours de ces périodes de transit, M. Ndiaye s'était organisé pour prendre en charge les besoins cruciaux de ses hôtes jusqu'au jour du départ. Une tâche qu'il va déléguer à sa maman S. Niang qui se charge de nourrir tout ce beau monde de passage chez elle, informe L'Observateur.
En septembre dernier, Mamadou Ndiaye qui était parvenu à enrôler une foule de candidats à l'émigration, les rassemble comme d'habitude dans différente pièces du domicile de ses parents. Après avoir fait le dernier recensement, il décompte une vingtaine de clients, majoritairement composés de Gambiens et de Sénégalais. Dans le lot, figurait curieusement une Gambienne en état de grossesse très avancé qui partageait la chambre à coucher de la mareyeuse Niang. Pour les besoins de la popote, S. Niang reçu de son fils la somme de 400 000 franc. Aidée par sa belle-fille (l'épouse de son fils Mamadou Ndiaye), S. Niang va ainsi servir, au quotidien, de succulents mets à la vingtaine d’hôtes de son fils convoyeur.
D’après L’Observateur, tout se passe sans anicroche jusqu'au jour du départ. Le convoyeur Mamadou Ndiaye déploie discrètement un premier groupe jusqu'à la plage de son quartier.
Puis, il embarque, dans des pirogues moyennes, un nombre réduit de clients conduits en mer où ces derniers seront embarqués dans la grande pirogue affrétée pour braver le grand bleu. Il va effectuer deux rotations qui lui ont permis de convoyer en mer la moitié de ses clients.
Pendant ce temps, sur le sable fin, les autres candidats à l'émigration attendaient discrètement le retour du convoyeur Ndiaye pour rejoindre leurs camarades d'infortune en mer. Ils n'auront malheureusement pas cette chance.
La police, avisée de ce projet d'émigration clandestine, effectue une descente sur la plage et prend de court tout ce beau monde qui patientait le retour de Ndiaye. Après avoir cerné et mis en sécurité ces candidats malheureux, les policiers vont procéder à l'interpellation de la dame Safiétou Niang, avant d'embarquer cette foule de personnes au poste, rapportent nos confrères.
Mise aux arrêts, déférée au parquet de Mbour, puis envoyée en prison, la dame Safiétou Niang a été attraite mardi devant le Tribunal de grande instance de Mbour. A la barre, elle va nier les faits. Confrontée à ses déclarations faites à l'enquête préliminaire, elle craque et verse de chaudes larmes dans la salle d'audience où elle n'a vu ni son fils M. Ndiaye (en cavale), ni son mari interné à l'hôpital de Mbour. Au terme des débats d'audience, le juge a mis l'affaire en délibéré au 10 octobre prochain. La demande de liberté provisoire introduite par son avocat, Me Abdoulaye Tall, a été rejetée par le tribunal, dit le même journal.
Domiciliée au populeux quartier Golf Teffess de Mbour, la dame Safiètou Niang apportait aide et assistance à son fils Mamadou Ndiaye. Ce dernier cumulerait aussi sa profession de pêcheurs avec celle de convoyeurs de migrants clandestins.
Pour les besoins de ce trafic de migrants et en prélude aux départs vers les côtes européennes, M. Ndiaye regroupait ses clients dans son domicile familial. Ainsi, au cours de ces périodes de transit, M. Ndiaye s'était organisé pour prendre en charge les besoins cruciaux de ses hôtes jusqu'au jour du départ. Une tâche qu'il va déléguer à sa maman S. Niang qui se charge de nourrir tout ce beau monde de passage chez elle, informe L'Observateur.
En septembre dernier, Mamadou Ndiaye qui était parvenu à enrôler une foule de candidats à l'émigration, les rassemble comme d'habitude dans différente pièces du domicile de ses parents. Après avoir fait le dernier recensement, il décompte une vingtaine de clients, majoritairement composés de Gambiens et de Sénégalais. Dans le lot, figurait curieusement une Gambienne en état de grossesse très avancé qui partageait la chambre à coucher de la mareyeuse Niang. Pour les besoins de la popote, S. Niang reçu de son fils la somme de 400 000 franc. Aidée par sa belle-fille (l'épouse de son fils Mamadou Ndiaye), S. Niang va ainsi servir, au quotidien, de succulents mets à la vingtaine d’hôtes de son fils convoyeur.
D’après L’Observateur, tout se passe sans anicroche jusqu'au jour du départ. Le convoyeur Mamadou Ndiaye déploie discrètement un premier groupe jusqu'à la plage de son quartier.
Puis, il embarque, dans des pirogues moyennes, un nombre réduit de clients conduits en mer où ces derniers seront embarqués dans la grande pirogue affrétée pour braver le grand bleu. Il va effectuer deux rotations qui lui ont permis de convoyer en mer la moitié de ses clients.
Pendant ce temps, sur le sable fin, les autres candidats à l'émigration attendaient discrètement le retour du convoyeur Ndiaye pour rejoindre leurs camarades d'infortune en mer. Ils n'auront malheureusement pas cette chance.
La police, avisée de ce projet d'émigration clandestine, effectue une descente sur la plage et prend de court tout ce beau monde qui patientait le retour de Ndiaye. Après avoir cerné et mis en sécurité ces candidats malheureux, les policiers vont procéder à l'interpellation de la dame Safiétou Niang, avant d'embarquer cette foule de personnes au poste, rapportent nos confrères.
Mise aux arrêts, déférée au parquet de Mbour, puis envoyée en prison, la dame Safiétou Niang a été attraite mardi devant le Tribunal de grande instance de Mbour. A la barre, elle va nier les faits. Confrontée à ses déclarations faites à l'enquête préliminaire, elle craque et verse de chaudes larmes dans la salle d'audience où elle n'a vu ni son fils M. Ndiaye (en cavale), ni son mari interné à l'hôpital de Mbour. Au terme des débats d'audience, le juge a mis l'affaire en délibéré au 10 octobre prochain. La demande de liberté provisoire introduite par son avocat, Me Abdoulaye Tall, a été rejetée par le tribunal, dit le même journal.
Autres articles
-
Collectif des féministes : Pour la réforme du Code de la famille et la reconnaissance du féminicide
-
Grand Yoff : deux individus arrêtés pour cambriolages en série et blanchiment de capitaux
-
Kédougou : les fidèles invités à prier pour les enfants et chrétiens privés de Noël
-
Noël 2025 : le Président Bassirou Diomaye Faye adresse un message de paix et de solidarité à la communauté chrétienne
-
Université de Kolda : le directeur du CROUS/Z justifie la fermeture du restaurant




Collectif des féministes : Pour la réforme du Code de la famille et la reconnaissance du féminicide


