L’avocat d’Assane Diouf, considéré comme « l’insulteur public numéro 1» est d’avis que son client n’a pas un problème avec la justice mais avec «un vengeur». Pour Me Ciré Clédor Ly , «il y a une immixtion de l’Exécutif dans cette affaire».
« Renvoyé devant la juridiction de jugement depuis le 16 avril 2018, le parquet s’est assis sur la procédure et refuse de le faire comparaître devant ce juge », peste la robe noire qui ajoute : «ce qui conforte notre avis et notre analyse, selon lesquels, le citoyen Assane Diouf a un problème avec un vengeur et non avec la justice».
Me Ciré Clédor Ly de renseigner qu’il «vient d’être informé que son client aurait tenu des propos désobligeant envers le procureur de la République, propos qui dépasseraient les limites de son droit de critique des institutions de la République».
Cependant, souligne-t-il, «rien ne justifie que le procureur de la République lui inflige une véritable peine et se comporte à lui tout seul comme un tribunal». «Cela est inadmissible dans un Etat de droit», regrette-t-il.
L’avocat de déplorer les agissements du procureur de la République dans ce dossier. Il rappelle qu’«à la suite de propos tenus à l’endroit de personnes privées qui, précise-t-il, n’ont jamais porté plainte, ainsi qu’à l’occasion d’une garde à vue qui n’était pas opportune, et de propos vrais tenus sur la corruption qui entachait le noble corps de la police, le procureur de la République a abusivement qualifié les faits, en visant grossièrement le délit de diffusion de fausses nouvelles, rien que pour faire échec à toute possibilité de liberté provisoire».
«Pour des faits simples, avance-t-il, l’instruction a ainsi traîné cinq (5) mois, alors que la procédure de flagrant délit était la plus appropriée, puis qu’Assane Diouf avait assumé l’entièreté de ses propos».
A en croire l’avocat, les autorités en l’occurrence le ministère de la Justice, le procureur de la République et l’Inspecteur générale des Cours et tribunaux sont restés inertes ce, malgré qu’elles ont été alertées de la situation.
Ce qui, conclut Me Ciré Clédore Ly , «nous fait penser qu’il y a une immixtion de l’Exécutif qui est l’instigateur de toutes ces violences
« Renvoyé devant la juridiction de jugement depuis le 16 avril 2018, le parquet s’est assis sur la procédure et refuse de le faire comparaître devant ce juge », peste la robe noire qui ajoute : «ce qui conforte notre avis et notre analyse, selon lesquels, le citoyen Assane Diouf a un problème avec un vengeur et non avec la justice».
Me Ciré Clédor Ly de renseigner qu’il «vient d’être informé que son client aurait tenu des propos désobligeant envers le procureur de la République, propos qui dépasseraient les limites de son droit de critique des institutions de la République».
Cependant, souligne-t-il, «rien ne justifie que le procureur de la République lui inflige une véritable peine et se comporte à lui tout seul comme un tribunal». «Cela est inadmissible dans un Etat de droit», regrette-t-il.
L’avocat de déplorer les agissements du procureur de la République dans ce dossier. Il rappelle qu’«à la suite de propos tenus à l’endroit de personnes privées qui, précise-t-il, n’ont jamais porté plainte, ainsi qu’à l’occasion d’une garde à vue qui n’était pas opportune, et de propos vrais tenus sur la corruption qui entachait le noble corps de la police, le procureur de la République a abusivement qualifié les faits, en visant grossièrement le délit de diffusion de fausses nouvelles, rien que pour faire échec à toute possibilité de liberté provisoire».
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