Nicolas Ndiaye, secrétaire général de la Ligue Démocratique (LD) et député à l'Assemblée nationale, n'a pas mâché ses mots en qualifiant le Pastef et son leader de "véritables pyromanes". Invité de l’émission Jury du dimanche (JDD) sur iradio, ce 03 août, le parlementaire a critiqué vivement la méthode de présentation du plan de redressement économique du gouvernement, l'absence de débat parlementaire et la présence du chef de l'État lors de cet événement.
Nicolas Ndiaye a dénoncé le choix du gouvernement de présenter son plan de redressement économique en dehors de l'Assemblée nationale, lieu qu'il considère comme l'enceinte légitime pour un tel débat. Il a rappelé les propos du Premier ministre, Ousmane Sonko, qui souhaitait initialement faire sa déclaration de politique générale devant un « jury populaire », jugé plus compétent que l'Assemblée.
« Un plan de redressement doit être présenté au niveau de l'Assemblée nationale. Parce que sur le plan institutionnel, c'est le lieu par excellence où les représentants de tout le peuple sont réunis et ont pour rôle de discuter des propositions du gouvernement, des propositions de l'exécutif, malheureusement ça n'a pas été le cas. Est-ce que vous vous rappelez de la déclaration de politique générale que le Premier ministre Ousmane Sonko voulait faire devant un jury populaire qu'il disait plus compétent que l'Assemblée nationale ? C’est ce qu'il est en train de faire. Malheureusement, il a choisi le Grand Théâtre, une mise en scène pour récolter des applaudissements parce qu'il a rassemblé des gens qui lui sont favorables », a fustigé Nicolas Ndiaye.
Interrogé sur la présence du chef de l'État à cet événement, le député a exprimé son désaccord. Selon lui, le président de la République, en tant que garant de la Constitution et clé de voûte des institutions, n'aurait pas dû être présent à cette présentation.
« En tant que garant des Constitutions, clé de voûte des institutions, le président de la République n'aurait pas dû être présent à ce plan de redressement. Maintenant je comprends. Il veut huiler les relations qui semblaient être dans une mauvaise situation. Mais il n'aurait pas dû être présent. Pour moi, le président de la République ne devrait pas du être à cette théâtralisation », a-t-il affirmé.
"Les véritables pyromanes" derrière la crise
Abordant le fond du plan de redressement et l'objectif du Premier ministre de financer 90% des initiatives sans recours à l'endettement, Nicolas Ndiaye a estimé que c'est une "mauvaise méthode" et doute de sa réussite. Il va même plus loin en accusant le Pastef et son leader d'être responsables de la situation économique actuelle du pays.
« Il est trop ambitieux. Il utilise la mauvaise méthode, la mauvaise manière et je doute que ça réussisse. Pourquoi ? En fait, si nous sommes dans cette situation, c'est eux. Ce sont des pompiers, disent-ils, pour redresser l'économie, alors qu'en fait, ce sont les véritables pyromanes. C'est eux qui ont plongé le pays dans cette situation… Notre pays est dans cette situation parce que le PM Ousmane Sonko et le Pastef s’en sont pris à tout le monde. Aux Magistrats, à la presse, au président de la République, à la France, au FMI, à la société civile, etc. Le responsable, c’est le Pastef et le PM. Parce que ce qui leur manque, c’est le discernement », a conclu Nicolas Ndiaye, dressant un tableau très critique de l'action gouvernementale.
Nicolas Ndiaye a dénoncé le choix du gouvernement de présenter son plan de redressement économique en dehors de l'Assemblée nationale, lieu qu'il considère comme l'enceinte légitime pour un tel débat. Il a rappelé les propos du Premier ministre, Ousmane Sonko, qui souhaitait initialement faire sa déclaration de politique générale devant un « jury populaire », jugé plus compétent que l'Assemblée.
« Un plan de redressement doit être présenté au niveau de l'Assemblée nationale. Parce que sur le plan institutionnel, c'est le lieu par excellence où les représentants de tout le peuple sont réunis et ont pour rôle de discuter des propositions du gouvernement, des propositions de l'exécutif, malheureusement ça n'a pas été le cas. Est-ce que vous vous rappelez de la déclaration de politique générale que le Premier ministre Ousmane Sonko voulait faire devant un jury populaire qu'il disait plus compétent que l'Assemblée nationale ? C’est ce qu'il est en train de faire. Malheureusement, il a choisi le Grand Théâtre, une mise en scène pour récolter des applaudissements parce qu'il a rassemblé des gens qui lui sont favorables », a fustigé Nicolas Ndiaye.
Interrogé sur la présence du chef de l'État à cet événement, le député a exprimé son désaccord. Selon lui, le président de la République, en tant que garant de la Constitution et clé de voûte des institutions, n'aurait pas dû être présent à cette présentation.
« En tant que garant des Constitutions, clé de voûte des institutions, le président de la République n'aurait pas dû être présent à ce plan de redressement. Maintenant je comprends. Il veut huiler les relations qui semblaient être dans une mauvaise situation. Mais il n'aurait pas dû être présent. Pour moi, le président de la République ne devrait pas du être à cette théâtralisation », a-t-il affirmé.
"Les véritables pyromanes" derrière la crise
Abordant le fond du plan de redressement et l'objectif du Premier ministre de financer 90% des initiatives sans recours à l'endettement, Nicolas Ndiaye a estimé que c'est une "mauvaise méthode" et doute de sa réussite. Il va même plus loin en accusant le Pastef et son leader d'être responsables de la situation économique actuelle du pays.
« Il est trop ambitieux. Il utilise la mauvaise méthode, la mauvaise manière et je doute que ça réussisse. Pourquoi ? En fait, si nous sommes dans cette situation, c'est eux. Ce sont des pompiers, disent-ils, pour redresser l'économie, alors qu'en fait, ce sont les véritables pyromanes. C'est eux qui ont plongé le pays dans cette situation… Notre pays est dans cette situation parce que le PM Ousmane Sonko et le Pastef s’en sont pris à tout le monde. Aux Magistrats, à la presse, au président de la République, à la France, au FMI, à la société civile, etc. Le responsable, c’est le Pastef et le PM. Parce que ce qui leur manque, c’est le discernement », a conclu Nicolas Ndiaye, dressant un tableau très critique de l'action gouvernementale.
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