Le réquisitoire du procureur de la République Serigne Bassirou Gueye a constitué, vendredi, un élément phare du procès du maire de la Ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall et ses co-inculpés. En effet, le maître des poursuites a requis une peine d’emprisonnement ferme de 7 ans pour M.Sall et Mbaye Touré. Une décision qui n’est pas surprenante pour Me Baboucar Cissé un des avocats de l’Etat du Sénégal. Pour lui « la peine de 7 ans qui a été requise n’est pas sévère. Car le maximum de la peine est de 10 ans ».
« Je n’ai pas été surpris par ce réquisitoire parce comme nous même nous l’avons dit et démontré lors de nos différents plaidoiries. La culpabilité des prévenus n’est pas discutée. Le procureur a de manière méthodique et très pertinente, démontré la culpabilité des uns est constituée et la non culpabilité des deux autres n’est pas établie. Il y a le faux utilisé, l’escroquerie sur les deniers publics, le détournement de deniers publics, la complicité de ces infractions et l’association de malfaiteurs », a déclaré Me. Cissé.
Il poursuit son argumentaire : «tout cela constitue de ces différentes infractions que le maître des poursuites a démontrées et prouvées parce que cela résulte du dossier. Maintenant en ce qui concerne les deux percepteurs, il a estimé qu’il n’avait aucun élément permettant de demander ou de requérir contre eux».
A l’en croire « il faut retenir également que le tribunal peut ne pas suivre le réquisitoire du procureur. Parce que c’est une demande qui en quelque sorte est au regard de la loi. Et c’est la loi qui le dit ».
« Je n’ai pas été surpris par ce réquisitoire parce comme nous même nous l’avons dit et démontré lors de nos différents plaidoiries. La culpabilité des prévenus n’est pas discutée. Le procureur a de manière méthodique et très pertinente, démontré la culpabilité des uns est constituée et la non culpabilité des deux autres n’est pas établie. Il y a le faux utilisé, l’escroquerie sur les deniers publics, le détournement de deniers publics, la complicité de ces infractions et l’association de malfaiteurs », a déclaré Me. Cissé.
Il poursuit son argumentaire : «tout cela constitue de ces différentes infractions que le maître des poursuites a démontrées et prouvées parce que cela résulte du dossier. Maintenant en ce qui concerne les deux percepteurs, il a estimé qu’il n’avait aucun élément permettant de demander ou de requérir contre eux».
A l’en croire « il faut retenir également que le tribunal peut ne pas suivre le réquisitoire du procureur. Parce que c’est une demande qui en quelque sorte est au regard de la loi. Et c’est la loi qui le dit ».
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