Vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, Lee Jae-yong a été condamné en août à cinq ans de prison, notamment pour corruption, abus de bien sociaux ou encore parjure dans un scandale à tiroirs en lien avec des versements à la confidente de l'ombre de Mme Park, Choi Soon-sil.
La justice avait estimé que Samsung avait versé un total de 8,9 milliards de wons (6,6 millions d'euros) pour acheter le soutien du gouvernement à la passation générationnelle du pouvoir au sommet du groupe à la suite de la crise cardiaque du père de Lee Jae-yong en 2014. Mais le parquet, qui avait requis 12 ans de prison, avait fait appel de cette décision.
Petit-fils du fondateur du plus gros « chaebol » du pays, M. Lee, 49 ans, était présent jeudi à l'ouverture des débats devant la Haute cour de Séoul, où il est apparu la mine sombre, vêtu d'un costume sans cravate. Un représentant du ministère public a estimé que la décision de première instance avait été « trop légère » au vu du préjudice subi par des millions de retraités.
Pas de preuve, selon la défense
L'affaire de corruption fait suite à la fusion de deux unités de Samsung, Cheil Industries et C&T réalisée en 2015 après avoir reçu le feu vert de la Caisse nationale de retraites (NPS), un organisme public et un important actionnaire de Samsung. Cette opération était considérée comme une étape clé pour la transition en douceur au sommet du groupe Samsung.
Mais elle avait été dénoncée par certains actionnaires emmenés par le fonds spéculatif américain Elliott, qui estimaient que C&T avait été délibérément sous-évaluée. L'ancien ministre sud-coréen de la Santé, Moon Hyung-pyo, a été condamné en juin à deux ans de prison pour avoir fait pression sur la NPS, sous tutelle de son ministère, pour qu'elle soutienne la fusion. « Les opérations en vue de la succession maximisaient les gains de M. Lee en sacrifiant les intérêts des actionnaires et retraités », a accusé Park Ju-seong, le représentant du parquet.
Les avocats de M. Lee, qui a également fait appel, ont de leur côté défendu l'idée que les versements de Samsung n'étaient pas des pots-de-vin mais des donations pour soutenir des athlètes, parmi lesquels figuraient la fille de Mme Choi. « Le principe de la nécessité de preuves pour pouvoir condamner a été ignoré », a tonné le principal avocat du prévenu, Lee In-jae, en affirmant que rien ne venait étayer l'idée que son client aurait demandé des faveurs à Mme Park lors d'une réunion de 2014 qui est au cœur des débats.
La justice avait estimé que Samsung avait versé un total de 8,9 milliards de wons (6,6 millions d'euros) pour acheter le soutien du gouvernement à la passation générationnelle du pouvoir au sommet du groupe à la suite de la crise cardiaque du père de Lee Jae-yong en 2014. Mais le parquet, qui avait requis 12 ans de prison, avait fait appel de cette décision.
Petit-fils du fondateur du plus gros « chaebol » du pays, M. Lee, 49 ans, était présent jeudi à l'ouverture des débats devant la Haute cour de Séoul, où il est apparu la mine sombre, vêtu d'un costume sans cravate. Un représentant du ministère public a estimé que la décision de première instance avait été « trop légère » au vu du préjudice subi par des millions de retraités.
Pas de preuve, selon la défense
L'affaire de corruption fait suite à la fusion de deux unités de Samsung, Cheil Industries et C&T réalisée en 2015 après avoir reçu le feu vert de la Caisse nationale de retraites (NPS), un organisme public et un important actionnaire de Samsung. Cette opération était considérée comme une étape clé pour la transition en douceur au sommet du groupe Samsung.
Mais elle avait été dénoncée par certains actionnaires emmenés par le fonds spéculatif américain Elliott, qui estimaient que C&T avait été délibérément sous-évaluée. L'ancien ministre sud-coréen de la Santé, Moon Hyung-pyo, a été condamné en juin à deux ans de prison pour avoir fait pression sur la NPS, sous tutelle de son ministère, pour qu'elle soutienne la fusion. « Les opérations en vue de la succession maximisaient les gains de M. Lee en sacrifiant les intérêts des actionnaires et retraités », a accusé Park Ju-seong, le représentant du parquet.
Les avocats de M. Lee, qui a également fait appel, ont de leur côté défendu l'idée que les versements de Samsung n'étaient pas des pots-de-vin mais des donations pour soutenir des athlètes, parmi lesquels figuraient la fille de Mme Choi. « Le principe de la nécessité de preuves pour pouvoir condamner a été ignoré », a tonné le principal avocat du prévenu, Lee In-jae, en affirmant que rien ne venait étayer l'idée que son client aurait demandé des faveurs à Mme Park lors d'une réunion de 2014 qui est au cœur des débats.
Autres articles
-
Pologne: du matériel d'écoutes découvert dans une salle de réunion du gouvernement
-
Attaque au couteau dans un hôpital chinois: 2 morts et 21 blessés
-
Foncier sur le littoral : Madiambal Diagne se lave à grande eau et fait des révélations
-
France: mort du présentateur et écrivain Bernard Pivot à l'âge de 89 ans
-
Procès Zogo au Cameroun: les avocats de la défense demandent l'accès à l’intégralité du dossier