Les travailleurs de la défunte usine Médis Sénégal, l’industrie pharmaceutique spécialisée dans la fabrication de médicaments notamment la chloroquine, le paracétamol entre autres, saluent la décision de l’Etat de relancer les activités de cette entreprise pour la lutte contre le Covid-19. Cependant, ils exigent d’être impliqués dans les discussions entre l’Etat et leur employeur.
« Cela fait trois mois que l’entreprise, suite à une procédure de chômage technique, parce qu'elle ne répondait pas aux règles et lois du Code de travail sénégalais. Nous demandons qu’on nous paye les trois mois de travail. Nous demandons également à ce que l’Etat mette les moyens, en recadrant le type de management », martèle Médoune Diop leur porte-parole.
Selon M. Diop, l’entreprise a coulé pour faute de mauvaise gestion. « Cette entreprise a coulé, parce que la gestion avait été mal faite. Un groupe de trois à cinq personnes qui se tapent des primes à 15 millions, avec des salaires faramineux, laissant derrière le personnel qui se tue. Donc la logique voudrait que les travailleurs, et les personnels associés aient une part de cette entreprise-là. Et qu’ils soient intégrés dans le Conseil d’administration », dit-il.
Il faut rappeler que l’usine a mis la clé sous le paillasson depuis le 15 janvier dernier pour des problèmes financiers.
« Cela fait trois mois que l’entreprise, suite à une procédure de chômage technique, parce qu'elle ne répondait pas aux règles et lois du Code de travail sénégalais. Nous demandons qu’on nous paye les trois mois de travail. Nous demandons également à ce que l’Etat mette les moyens, en recadrant le type de management », martèle Médoune Diop leur porte-parole.
Selon M. Diop, l’entreprise a coulé pour faute de mauvaise gestion. « Cette entreprise a coulé, parce que la gestion avait été mal faite. Un groupe de trois à cinq personnes qui se tapent des primes à 15 millions, avec des salaires faramineux, laissant derrière le personnel qui se tue. Donc la logique voudrait que les travailleurs, et les personnels associés aient une part de cette entreprise-là. Et qu’ils soient intégrés dans le Conseil d’administration », dit-il.
Il faut rappeler que l’usine a mis la clé sous le paillasson depuis le 15 janvier dernier pour des problèmes financiers.
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