Les Chinois ont appris la mort de l’ancien Premier ministre ce matin au réveil via la télévision centrale de Chine. Veste noire, visage de circonstance, le présentateur lit la dépêche de l’agence Chine Nouvelle : Li Keqiang, qui se reposait à Shanghai, est décédé subitement d’une crise cardiaque, à 00h10 ce 27 octobre. Il avait 68 ans. Une nouvelle aussitôt reprise par la fanfare des médias officiels. Une heure plus tard, le hashtag sur son décès avait été consulté plus de 700 millions de fois sur le réseau Weibo. Le bouton « pouce levé », s’est depuis transformé en fleur.
Li Keqiang a démissionné de son poste en mars dernier, après deux mandats. Rarement un chef du Conseil des Affaires d’État aura été autant dans l’ombre du président chinois, se bornant comme le stipule la Constitution à la gestion de l’économie et aux forums d’affaires. Sous sa direction, l’économie chinoise est passée devant celle du Japon. Comme Xi Jinping, Li Keqiang a fait partie du mouvement des « jeunes instruits », envoyés dans les campagnes pendant la révolution culturelle.
Issu d’un milieu modeste, incarnant l’idéal communiste du militant engagé au service du peuple et réussissant à force de travail son ascension jusqu’aux meilleures universités de la capitale, son parcours tranche avec celui des « Princes rouges », ces dirigeants eux-mêmes fils de dirigeants chinois.
La politique d’ouverture de la Chine ne changera pas, a cru bon de répéter le chef du gouvernement sortant lors de sa dernière conférence de presse en mars dernier, après trois ans de pandémie de Covid et de restrictions sanitaires qui ont fortement affecté la deuxième économie du monde. On ne change pas le cours du fleuve Yangtsé, disait-il.
Li Keqiang a démissionné de son poste en mars dernier, après deux mandats. Rarement un chef du Conseil des Affaires d’État aura été autant dans l’ombre du président chinois, se bornant comme le stipule la Constitution à la gestion de l’économie et aux forums d’affaires. Sous sa direction, l’économie chinoise est passée devant celle du Japon. Comme Xi Jinping, Li Keqiang a fait partie du mouvement des « jeunes instruits », envoyés dans les campagnes pendant la révolution culturelle.
Issu d’un milieu modeste, incarnant l’idéal communiste du militant engagé au service du peuple et réussissant à force de travail son ascension jusqu’aux meilleures universités de la capitale, son parcours tranche avec celui des « Princes rouges », ces dirigeants eux-mêmes fils de dirigeants chinois.
La politique d’ouverture de la Chine ne changera pas, a cru bon de répéter le chef du gouvernement sortant lors de sa dernière conférence de presse en mars dernier, après trois ans de pandémie de Covid et de restrictions sanitaires qui ont fortement affecté la deuxième économie du monde. On ne change pas le cours du fleuve Yangtsé, disait-il.
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