Réuni en congrès sous le thème des ressources humaines, le Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-Dentistes du Sénégal (SAMES) a dressé un constat du secteur de la santé. Au cœur des débats : le contraste entre le manque de personnels dans les structures de santé et la précarité des jeunes professionnels formés.
Pour le Docteur Mamadou Demba Ndour, secrétaire général national sortant du SAMES, la situation est devenue insupportable. Alors que les hôpitaux du pays souffrent d'un déficit de spécialistes, des centaines de jeunes sortant des facultés et des Unités de Formation et de Recherche (UFR) de santé restent sur le carreau.
« On ne comprend pas la position de l'État qui résigne à recruter. Certains sont au chômage, d'autres sont plongés dans la précarité, obligés d'accepter des contrats léonins et déshumanisants qui ne respectent pas la dignité de notre profession », a-t-il fustigé.
Cette « incohérence » du système favorise, selon le syndicat, une fuite des cerveaux massive, privant ainsi la population sénégalaise de soins essentiels.
Le congrès a également servi de tribune pour faire le bilan du dialogue avec le gouvernement. Le constat est sans appel : le SAMES estime avoir été trahi. Bien que le syndicat ait signé le pacte de stabilité sociale via sa centrale (la CNTS) dans une volonté de pacifier le secteur, les engagements de l'État n'auraient pas été suivis d'effets.
Le Dr Ndour a été très clair sur les conséquences de ce qu'il considère comme un manque de parole : « Le gouvernement n'a pas respecté ses engagements. Il ne faut pas se voiler la face. 2026 sera une année hautement syndicale, une année de revendications où il faudra attendre le SAMES sur le terrain ».
Diabel Dramé, secrétaire général adjoint sortant et candidat à la succession de Mamadou Demba Ndour, a déjà tracé les grandes lignes de son futur mandat.
Interrogé sur les ondes d'iRadio, il a réaffirmé que la priorité absolue restait la résorption du gap de personnel dans les hôpitaux sur l'ensemble du territoire national. « Au-delà du recrutement, il y a la question centrale de la gestion des carrières et de la mobilité des agents », a-t-il précisé.
Pour le Docteur Mamadou Demba Ndour, secrétaire général national sortant du SAMES, la situation est devenue insupportable. Alors que les hôpitaux du pays souffrent d'un déficit de spécialistes, des centaines de jeunes sortant des facultés et des Unités de Formation et de Recherche (UFR) de santé restent sur le carreau.
« On ne comprend pas la position de l'État qui résigne à recruter. Certains sont au chômage, d'autres sont plongés dans la précarité, obligés d'accepter des contrats léonins et déshumanisants qui ne respectent pas la dignité de notre profession », a-t-il fustigé.
Cette « incohérence » du système favorise, selon le syndicat, une fuite des cerveaux massive, privant ainsi la population sénégalaise de soins essentiels.
Le congrès a également servi de tribune pour faire le bilan du dialogue avec le gouvernement. Le constat est sans appel : le SAMES estime avoir été trahi. Bien que le syndicat ait signé le pacte de stabilité sociale via sa centrale (la CNTS) dans une volonté de pacifier le secteur, les engagements de l'État n'auraient pas été suivis d'effets.
Le Dr Ndour a été très clair sur les conséquences de ce qu'il considère comme un manque de parole : « Le gouvernement n'a pas respecté ses engagements. Il ne faut pas se voiler la face. 2026 sera une année hautement syndicale, une année de revendications où il faudra attendre le SAMES sur le terrain ».
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