Alors que le Sénégal oriental se pare de vert en plein hivernage, le tableau est bien moins idyllique pour les habitants de Makacoulibantang. Située à 100 kilomètres de Tambacounda, cette commune de plus de 52 000 habitants est confrontée à un véritable calvaire : le tronçon routier qui la relie à Koussanar est devenu impraticable, menaçant la santé et l'économie locales, a constaté l'équipe de PressAfrik en marge de la visite des sites du projet Avenir dédiée aux journalistes nationaux et internationaux.
L'état déplorable de la route totalement dégradée, constitue un danger permanent, avec des conséquences dramatiques pour la population. Interrogée par PressAfrik, Koudié Kane, présidente du GIE Téssito, a fait savoir que le trajet qui devrait prendre une heure en prend désormais trois, ce qui met en péril la vie des patients nécessitant des soins urgents. « Même pour les femmes enceintes, se rendre à Tamba est tout un problème. Or, nous n’avons pas de bloc opératoire ici », a-t-elle déploré. En plus des difficultés d'accès aux soins de santé, la route entrave le commerce et le transport des marchandises, affectant l'économie locale basée sur l'agriculture et l'élevage.
Face à l'urgence de la situation, les habitants de Makacoulibantang ne sont pas restés les bras croisés. Ils ont pris les choses en main. Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont organisés pour réparer la route par leurs propres moyens. Les jeunes vident les flaques d'eau, les hommes comblent les nids-de-poule avec des pierres, et les femmes préparent les repas pour les travailleurs. Cette mobilisation collective, bien que touchante, met en lumière le manque d'intervention des autorités, alors que la population continue de risquer sa vie pour un accès décent à la santé et au commerce.
L'état déplorable de la route totalement dégradée, constitue un danger permanent, avec des conséquences dramatiques pour la population. Interrogée par PressAfrik, Koudié Kane, présidente du GIE Téssito, a fait savoir que le trajet qui devrait prendre une heure en prend désormais trois, ce qui met en péril la vie des patients nécessitant des soins urgents. « Même pour les femmes enceintes, se rendre à Tamba est tout un problème. Or, nous n’avons pas de bloc opératoire ici », a-t-elle déploré. En plus des difficultés d'accès aux soins de santé, la route entrave le commerce et le transport des marchandises, affectant l'économie locale basée sur l'agriculture et l'élevage.
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