Françoise Larribe, ancienne otage et épouse de Daniel Larribe, qui est retenu par Aqmi depuis son enlèvement le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger, de même que trois autres français. AFP PHOTO / BORIS HORVAT
Le long calvaire des otages se poursuit et s'est même sûrement compliqué. L'opération Serval, dont l'un des objectifs est de tout mettre en œuvre pour les faire libérer, est pour l'instant un échec. « Les services secrets ont sans doute perdu leur trace en janvier », affirme un général français, qui ajoute que « l'avancée militaire a malheureusement entrainé une séparation et un éparpillement des otages ».
Incertitude sur la localisation des otages
D'après une source proche du dossier, certains seraient dans le sud Libyen, au niveau de la passe de Salvador, depuis le début de Serval. D’autres les situent toujours au Mali, dans la vaste zone qui s'étend de Léré à Taoudeni. « Les jihadistes vivent désormais comme des nomades, ils sont discrets, à pied, en petit groupe : les otages sont d'autant plus difficiles à trouver », explique une source sécuritaire basée au Mali.
Autre problématique, il faut renouer les contacts avec les chefs jihadistes qui détiennent désormais les otages, car la mort de l'émir Abou Zeid a fait explosé les réseaux.
« Il est certain que la méfiance est immense et que le travail des négociateurs, déjà difficile, est encore plus compliqué. Nous avons très peu d'information et elles ne sont pas souvent fiables », analyse un militaire de la sous-région, qui a travaillé sur différentes libérations dans le passé.
L'inquiétude plus que l'espoir
La récente déclaration de François Hollande - « toutes les informations vont dans le sens des preuves de vies » - n'a ni convaincu, ni rassurée les familles, désespérées de n'avoir qu'un unique contact téléphonique par mois avec la cellule du quai d'Orsay. « Rien de nouveau, en effet, depuis des semaines », indique l'un des parents des otages. « On nous demande une chose, de nous taire. L'inquiétude a pris le dessus sur l'espoir. »
« Mille jours dans le désert, mille jours loin de tout, loin de tous, sans la moindre communication, dans des conditions de vie qui sont épouvantables, c’est vraiment insupportable, inacceptable et il faut que ça cesse le plus vite possible », réclame René Robert, le grand-père de Pierre Legrand.
Source: RFI
Incertitude sur la localisation des otages
D'après une source proche du dossier, certains seraient dans le sud Libyen, au niveau de la passe de Salvador, depuis le début de Serval. D’autres les situent toujours au Mali, dans la vaste zone qui s'étend de Léré à Taoudeni. « Les jihadistes vivent désormais comme des nomades, ils sont discrets, à pied, en petit groupe : les otages sont d'autant plus difficiles à trouver », explique une source sécuritaire basée au Mali.
Autre problématique, il faut renouer les contacts avec les chefs jihadistes qui détiennent désormais les otages, car la mort de l'émir Abou Zeid a fait explosé les réseaux.
« Il est certain que la méfiance est immense et que le travail des négociateurs, déjà difficile, est encore plus compliqué. Nous avons très peu d'information et elles ne sont pas souvent fiables », analyse un militaire de la sous-région, qui a travaillé sur différentes libérations dans le passé.
L'inquiétude plus que l'espoir
La récente déclaration de François Hollande - « toutes les informations vont dans le sens des preuves de vies » - n'a ni convaincu, ni rassurée les familles, désespérées de n'avoir qu'un unique contact téléphonique par mois avec la cellule du quai d'Orsay. « Rien de nouveau, en effet, depuis des semaines », indique l'un des parents des otages. « On nous demande une chose, de nous taire. L'inquiétude a pris le dessus sur l'espoir. »
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Source: RFI
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