Au garage de Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, au milieu de cette foule pressée, une jeune femme trébuche et tombe au sol. Vêtue d'une jupe étroite, elle s'est précipitée pour monter dans un véhicule encore en mouvement. Le chauffeur, en manœuvre, démarre brusquement, ignorant la jeune femme qui tente de se relever. Les passants continuent de courir derrière le même "Car rapide", négligeant la chute de la jeune femme.
Il est 8 heures ce jeudi, trois jours après la célébration du Magal. L'endroit est bondé de monde. Dans un tumulte indescriptible, les gens se ruent dans tous les sens pour tenter de monter à bord des rares « Cars rapides » qui font leur entrée dans le garage. Dans cette frénésie, les passants envahissent même la route, ignorant les véhicules qui passent à toute allure.
À une cinquantaine de mètres de la station de Keur Massar, où les "Cars rapides", sont garés, le décor est sombre. Des eaux usées, des creux de boue et des tas d'ordures envahissent l'asphalte. Certains "Cars rapides", sont garés sur les flaques l'eau, avec l'arrière du véhicule posé sur le trottoir pour permettre aux passagers de monter. Sur place, les apprentis chauffeurs crient à tue-tête les destinations : Colobane, Grand Yoff, Fann, École normale, Castor... tentant d'attirer les clients. Mais les véhicules se font désirer.
Il est 8 heures ce jeudi, trois jours après la célébration du Magal. L'endroit est bondé de monde. Dans un tumulte indescriptible, les gens se ruent dans tous les sens pour tenter de monter à bord des rares « Cars rapides » qui font leur entrée dans le garage. Dans cette frénésie, les passants envahissent même la route, ignorant les véhicules qui passent à toute allure.
À une cinquantaine de mètres de la station de Keur Massar, où les "Cars rapides", sont garés, le décor est sombre. Des eaux usées, des creux de boue et des tas d'ordures envahissent l'asphalte. Certains "Cars rapides", sont garés sur les flaques l'eau, avec l'arrière du véhicule posé sur le trottoir pour permettre aux passagers de monter. Sur place, les apprentis chauffeurs crient à tue-tête les destinations : Colobane, Grand Yoff, Fann, École normale, Castor... tentant d'attirer les clients. Mais les véhicules se font désirer.
Bousculades
Des files de personnes se forment, tandis que d'autres errent dans le garage, à l'affût du premier « Car rapide » qui se présentera. Une femme portant un bébé de moins d'un an tente de forcer le passage au milieu d'un groupe de jeunes hommes montant dans un « car rapide » en direction de Fann. "Pousse-toi, laisse-moi passer, j'ai un bébé dans le dos !" crie-t-elle. Malgré ses paroles, les bousculades ne cessent pas, un homme dans la foule lui répond: "nous sommes tous pressés", avant de la repousser pour monter.
Dans ce chaos ambiant, Astou Gueye confie qu'elle ne se risquerait pas à s'engager dans une telle cohue. "Je vais attendre ici à l'écart, c'est mieux. J'ai déjà chuté d'un Car rapide par le passé. Ce qui m'a causé des blessures à la jambe. Je ne prendrai plus ce risque. Tout cela est dû au Magal, sinon en temps normal, il n'y a pas de problème pour trouver un véhicule", déclare-t-elle.
À quelques pas de là, un groupe de cinq personnes qui faisaient la queue se met à courir après un « Car rapide » qui arrive. Le groupe, déterminé, ne perd pas de temps et se lance dans la boue noire à la rencontre du véhicule qui fonce vers eux. D'autres personnes se joignent à la course folle. L'apprenti-chauffeur, ayant sauté du véhicule dès son entrée dans le garage, crie à tue-tête : "École Normale, Fann, Castor... montez, montez !". Ces paroles rendent les gens encore plus impatients, alimentant leur frénésie.
Les tarifs augmentent
À proximité, des clients se disputent avec les apprentis au sujet du tarif du transport qui a augmenté, passant de 350 à 400 francs. Un jeune homme dénonce cette pratique. "Vous avez l'habitude d'augmenter les tarifs lors des événements, cela doit cesser, ce n'est pas normal", peste-t-il.
Il affirme qu'il montera à bord en payant le tarif habituel de 350 francs pour rejoindre l'École normale. L'apprenti tente de bloquer sa route en lui disant qu'il paiera les 400 francs une fois à l'intérieur du véhicule. Finalement, la foule intervient et exhorte le client à respecter les tarifs pour éviter les problèmes. Le visage en colère, le client quitte le véhicule et traverse la route pour s'en aller.
Des files de personnes se forment, tandis que d'autres errent dans le garage, à l'affût du premier « Car rapide » qui se présentera. Une femme portant un bébé de moins d'un an tente de forcer le passage au milieu d'un groupe de jeunes hommes montant dans un « car rapide » en direction de Fann. "Pousse-toi, laisse-moi passer, j'ai un bébé dans le dos !" crie-t-elle. Malgré ses paroles, les bousculades ne cessent pas, un homme dans la foule lui répond: "nous sommes tous pressés", avant de la repousser pour monter.
Dans ce chaos ambiant, Astou Gueye confie qu'elle ne se risquerait pas à s'engager dans une telle cohue. "Je vais attendre ici à l'écart, c'est mieux. J'ai déjà chuté d'un Car rapide par le passé. Ce qui m'a causé des blessures à la jambe. Je ne prendrai plus ce risque. Tout cela est dû au Magal, sinon en temps normal, il n'y a pas de problème pour trouver un véhicule", déclare-t-elle.
À quelques pas de là, un groupe de cinq personnes qui faisaient la queue se met à courir après un « Car rapide » qui arrive. Le groupe, déterminé, ne perd pas de temps et se lance dans la boue noire à la rencontre du véhicule qui fonce vers eux. D'autres personnes se joignent à la course folle. L'apprenti-chauffeur, ayant sauté du véhicule dès son entrée dans le garage, crie à tue-tête : "École Normale, Fann, Castor... montez, montez !". Ces paroles rendent les gens encore plus impatients, alimentant leur frénésie.
Les tarifs augmentent
À proximité, des clients se disputent avec les apprentis au sujet du tarif du transport qui a augmenté, passant de 350 à 400 francs. Un jeune homme dénonce cette pratique. "Vous avez l'habitude d'augmenter les tarifs lors des événements, cela doit cesser, ce n'est pas normal", peste-t-il.
Il affirme qu'il montera à bord en payant le tarif habituel de 350 francs pour rejoindre l'École normale. L'apprenti tente de bloquer sa route en lui disant qu'il paiera les 400 francs une fois à l'intérieur du véhicule. Finalement, la foule intervient et exhorte le client à respecter les tarifs pour éviter les problèmes. Le visage en colère, le client quitte le véhicule et traverse la route pour s'en aller.
Les femmes défavorisées dans la course aux places
Ces incidents ne sont pas rares. Que ce soit des disputes entre apprentis-chauffeurs ou entre clients eux-mêmes, la tension règne. Et les femmes ne sont pas souvent favorisées dans la course aux places. Elle se font brutaliser par les hommes. "Vous me marchez dessus", "Regardez où vous allez", "Respectez les files d'attente, nous sommes là depuis 7 heures à attendre, et vous arrivez et vous passez sans scrupules. Vous êtes égoïstes", réprimande une dame à un groupe de jeunes hommes qui la bouscule pour monter dans un "Car rapide".
Elle est soutenue par une autre femme. "Ils sont égoïstes, et depuis un moment, plus de quatre "Cars rapides" sont passés en nous bousculant. J'ai failli tomber, c'est pourquoi je suis venue ici", lance-t-elle. La situation ne semble pas s'améliorer avec le manque de véhicules provoqué par le Magal. Cependant, certains usagers habitués restent optimistes, affirmant que la situation se normalisera d'ici la semaine prochaine.
"C'est temporaire. Les "Cars rapides" sont partis chercher les gens qui sont allés à Touba pour le Magal. D'ici lundi, je pense que les choses vont rentrer dans l'ordre", assure Ndiogou Mané, maçon de profession. Chaque matin, il se rend à la station de Keur Massar pour aller travailler à Grand Yoff. Ce qui laisse entendre qu'il faut au moins près d'une semaine après le Magal de Touba pour que Dakar renoue avec la normalité en termes de transports urbains.
Ces incidents ne sont pas rares. Que ce soit des disputes entre apprentis-chauffeurs ou entre clients eux-mêmes, la tension règne. Et les femmes ne sont pas souvent favorisées dans la course aux places. Elle se font brutaliser par les hommes. "Vous me marchez dessus", "Regardez où vous allez", "Respectez les files d'attente, nous sommes là depuis 7 heures à attendre, et vous arrivez et vous passez sans scrupules. Vous êtes égoïstes", réprimande une dame à un groupe de jeunes hommes qui la bouscule pour monter dans un "Car rapide".
Elle est soutenue par une autre femme. "Ils sont égoïstes, et depuis un moment, plus de quatre "Cars rapides" sont passés en nous bousculant. J'ai failli tomber, c'est pourquoi je suis venue ici", lance-t-elle. La situation ne semble pas s'améliorer avec le manque de véhicules provoqué par le Magal. Cependant, certains usagers habitués restent optimistes, affirmant que la situation se normalisera d'ici la semaine prochaine.
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