Appuyer la lutte contre le terrorisme dans le Sahel
L’urgence est au sahel, où des groupes terroristes continuent leurs attaques et pillages meurtriers contre des populations innocentes.
En tant que contributeur de troupes à la MINUSMA, avec 1350 éléments, le Sénégal reste solidaire des pays frères durement éprouvés.
Nous continuons de plaider pour que la MINUSMA soit dotée d’un mandat robuste pour lutter efficacement contre les groupes terroristes.
A défaut, il est essentiel que les pays membres du G5 sahel bénéficient d’un appui conséquent dans le combat vital qu’ils mènent contre le terrorisme.
Où qu’il puisse s’établir, le terrorisme reste une menace globale ; et le système de sécurité collective des Nations Unies doit le combattre. Nous ne devons pas accepter que l’Afrique en devienne le sanctuaire du terrorisme international.
Vaccins pour tous
En dépit de ces efforts appréciables, la fracture entre pays vaccinés, au Nord, et non vaccinés, au Sud, ne cesse de s’élargir ; ce qui ne fera que retarder l’éradication de la pandémie et le retour à une vie normale pour tous. Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie.
Personne ne sera à l’abri si le virus et ses variants continuent de circuler quelque part dans le monde.
Seule une réponse planétaire, facilitant l’accès de tous aux vaccins, viendra à bout de cette maladie planétaire.
Plaidoyer pour le New Deal
C’est l’objet du New Deal avec l’Afrique, issu du Sommet de Paris du 18 mai dernier sur le financement des économies africaines.
Grâce au consensus réalisé au sein du G20 le premier objectif du Sommet a été atteint, avec l’émission historique de Droits de Tirages Spéciaux à hauteur 650 milliards de dollars. Je salue la diligence de Madame Kristalina Georgieva, Directrice générale, du Fonds Monétaire International, dans la mise en œuvre ce consensus.
Ainsi, l’Afrique a pu disposer de son quota de 33 milliards de dollars pour renforcer sa résilience sanitaire, atténuer en partie l’impact de la crise et amorcer la relance économique. C’est un acquis considérable, dont il faut se féliciter.
Cependant, au regard de l’impact profond de la crise, l’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 252 milliards de dollars d’ici à 2025 pour contenir le choc et amorcer sa relance économique.
Travaillons donc ensemble pour réaliser le deuxième objectif de Paris. Il s’agit de réallouer, en faveur des pays africains, selon des modalités à convenir, 67 milliards de dollars, mobilisables sur les quotas de DTS des pays riches qui y consentent, pour atteindre le seuil des 100 milliards convenus.
Nous pouvons y arriver, en maintenant le dialogue ouvert et confiant déjà engagé.
C’est ainsi que nous pourrons asseoir les prémices d’un New Deal avec l’Afrique, par une gouvernance économique et financière mondiale réformée, plus juste et plus inclusive.
Ce New Deal est possible, si nous faisons en sorte que les paradigmes relationnels avec le continent reposent plus sur le partenariat que sur l’aide publique au développement.
De toute évidence, l’aide ne peut satisfaire les besoins d’un continent de plus d’un milliard d’habitants où beaucoup reste encore à construire.
En plus de ses efforts internes, l’Afrique en quête d’émergence a surtout besoin d’accéder à des ressources concessionnelles et mixtes conséquentes, sous forme de prêts, pour financer les secteurs indispensables à son décollage économique : infrastructures, énergie, agriculture, industrie, eau et assainissement, santé, éducation et formation, entre autres.
Pour ce faire, un New Deal avec l’Afrique devrait aider à vaincre les déterminismes qui entravent l’accès du continent à ces ressources.
Composition du Conseil de sécurité révolue
De même, la réforme des Nations Unies s’impose 76 ans après la naissance de notre Organisation. Le système multilatéral inspire confiance pour autant qu’il fédère les aspirations et intérêts de toutes ses composantes.
Il est temps que la composition du Conseil de Sécurité reflète les réalités des Nations Unies du 21e siècle, dans toutes leurs diversités, et non celles, révolues, du monde de l’après-guerre.
Le Sénégal réaffirme son attachement à la position africaine commune exprimée dans le Consensus d’Ezulwini.
L’urgence est au sahel, où des groupes terroristes continuent leurs attaques et pillages meurtriers contre des populations innocentes.
En tant que contributeur de troupes à la MINUSMA, avec 1350 éléments, le Sénégal reste solidaire des pays frères durement éprouvés.
Nous continuons de plaider pour que la MINUSMA soit dotée d’un mandat robuste pour lutter efficacement contre les groupes terroristes.
A défaut, il est essentiel que les pays membres du G5 sahel bénéficient d’un appui conséquent dans le combat vital qu’ils mènent contre le terrorisme.
Où qu’il puisse s’établir, le terrorisme reste une menace globale ; et le système de sécurité collective des Nations Unies doit le combattre. Nous ne devons pas accepter que l’Afrique en devienne le sanctuaire du terrorisme international.
Vaccins pour tous
En dépit de ces efforts appréciables, la fracture entre pays vaccinés, au Nord, et non vaccinés, au Sud, ne cesse de s’élargir ; ce qui ne fera que retarder l’éradication de la pandémie et le retour à une vie normale pour tous. Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie.
Personne ne sera à l’abri si le virus et ses variants continuent de circuler quelque part dans le monde.
Seule une réponse planétaire, facilitant l’accès de tous aux vaccins, viendra à bout de cette maladie planétaire.
Plaidoyer pour le New Deal
C’est l’objet du New Deal avec l’Afrique, issu du Sommet de Paris du 18 mai dernier sur le financement des économies africaines.
Grâce au consensus réalisé au sein du G20 le premier objectif du Sommet a été atteint, avec l’émission historique de Droits de Tirages Spéciaux à hauteur 650 milliards de dollars. Je salue la diligence de Madame Kristalina Georgieva, Directrice générale, du Fonds Monétaire International, dans la mise en œuvre ce consensus.
Ainsi, l’Afrique a pu disposer de son quota de 33 milliards de dollars pour renforcer sa résilience sanitaire, atténuer en partie l’impact de la crise et amorcer la relance économique. C’est un acquis considérable, dont il faut se féliciter.
Cependant, au regard de l’impact profond de la crise, l’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 252 milliards de dollars d’ici à 2025 pour contenir le choc et amorcer sa relance économique.
Travaillons donc ensemble pour réaliser le deuxième objectif de Paris. Il s’agit de réallouer, en faveur des pays africains, selon des modalités à convenir, 67 milliards de dollars, mobilisables sur les quotas de DTS des pays riches qui y consentent, pour atteindre le seuil des 100 milliards convenus.
Nous pouvons y arriver, en maintenant le dialogue ouvert et confiant déjà engagé.
C’est ainsi que nous pourrons asseoir les prémices d’un New Deal avec l’Afrique, par une gouvernance économique et financière mondiale réformée, plus juste et plus inclusive.
Ce New Deal est possible, si nous faisons en sorte que les paradigmes relationnels avec le continent reposent plus sur le partenariat que sur l’aide publique au développement.
De toute évidence, l’aide ne peut satisfaire les besoins d’un continent de plus d’un milliard d’habitants où beaucoup reste encore à construire.
En plus de ses efforts internes, l’Afrique en quête d’émergence a surtout besoin d’accéder à des ressources concessionnelles et mixtes conséquentes, sous forme de prêts, pour financer les secteurs indispensables à son décollage économique : infrastructures, énergie, agriculture, industrie, eau et assainissement, santé, éducation et formation, entre autres.
Pour ce faire, un New Deal avec l’Afrique devrait aider à vaincre les déterminismes qui entravent l’accès du continent à ces ressources.
Composition du Conseil de sécurité révolue
De même, la réforme des Nations Unies s’impose 76 ans après la naissance de notre Organisation. Le système multilatéral inspire confiance pour autant qu’il fédère les aspirations et intérêts de toutes ses composantes.
Il est temps que la composition du Conseil de Sécurité reflète les réalités des Nations Unies du 21e siècle, dans toutes leurs diversités, et non celles, révolues, du monde de l’après-guerre.
Le Sénégal réaffirme son attachement à la position africaine commune exprimée dans le Consensus d’Ezulwini.
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