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À Gaza, plus aucun hôpital n'est capable de répondre à la demande

Alors que l'armée israélienne a annoncé avoir « approuvé » le plan pour la prise de la ville de Gaza, les bombardements continuent sur l'enclave côtière palestinienne sous blocus, déjà ravagée par 22 mois de guerre. Dans Tal al Hawa et al Zeitoun, les quartiers dits « huppés » de Gaza-ville, il y avait des chars israéliens, de fortes explosions et des maisons en train d'être démolies. La ville de Gaza, qui était aussi le cœur médical de l'enclave, se retrouve privée de tout.



Dans la ville de Gaza, pas un seul hôpital public n'est pleinement opérationnel. Si certaines structures sont en mesure d'offrir des services limités, elles sont absolument incapables de répondre à l'énorme demande. Les infections sont traitées sans antibiotiques et les chirurgies sont pratiquées sans anesthésie.
 
D'après le directeur de l'hôpital al-Chifa, qui était le plus gros complexe hospitalier de Gaza, 55 000 femmes enceintes dans l'enclave souffrent désormais de malnutrition et trois enfants atteints de paralysie risquent de mourir. Les cas de gastro-entérite sont également en augmentation, et il n'y a rien de disponible pour les patients cardiaques dans l'enclave.
 
Un « médicide » à Gaza
Pour un groupe d'experts de l'ONU, la destruction ciblée du système de santé de Gaza par l'armée israélienne équivaut à un « médicide ». Ils exhortent la communauté internationale à intervenir pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire, indispensable dans l'enclave assiégée.
 
Le responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les territoires palestiniens occupés, le docteur Rik Peeperkorn, a dénoncé « des procédures lourdes » et des produits de santé « toujours refusés » à l'entrée dans la bande de Gaza, un sujet de négociation constante avec les autorités israéliennes, a-t-il expliqué lors d'un point de presse.
 
« Nous devons pouvoir acheminer tous les médicaments essentiels et le matériel médical, a ajouté le médecin. Nous voulons faire constituer des réserves et nous entendons parler de "davantage de produits humanitaires autorisés à entrer", ce n'est pas encore le cas, ou cela se passe à un rythme bien trop lent ».

RFI

Jeudi 14 Août 2025 - 15:20


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