À Madagascar, la cérémonie de lancement de la concertation nationale a eu lieu mercredi 10 décembre. « Une cérémonie plus symbolique qu’autre chose », ont reconnu les autorités, puisque les véritables échanges avec la population ne devraient débuter qu’en mars. Face à plus d’un millier de personnes, la ministre de la Refondation et le chef des Églises Chrétiennes, responsables du pilotage de la concertation nationale, ont donné quelques indications sur la manière dont seraient conduits les échanges.
Pour la société civile malgache, la méthodologie de cette concertation nationale est essentielle à la réussite du projet, pour être certain de saisir les désirs du peuple. Le pays a en effet connu six transitions qui ont systématiquement débouché, quelques années après, sur des crises politiques.
Un culte, une série de discours… et le public est reparti avec de nombreuses questions. La GenZ et les membres de la société civile attendaient pourtant des précisions concrètes. Beaucoup, comme Lucky Andrianirina, le Président de l’Alliance Aika, ont exprimé leur déception à la sortie de la cérémonie.
« On a eu des quelques principes assez vagues, mais aucune vraie méthodologie n'a été présentée aujourd'hui. Nous par exemple, on avait proposé déjà un agenda sur comment est-ce qu'on pourrait agencer les différentes sessions à partir du niveau local jusqu'au niveau national, avec une grille indicative de questions à poser à la population. Et par rapport à cela, rien n’a été dit. On nous a juste dit "ça viendra bientôt"».
Future Constitution
Les discours ont néanmoins scellé la volonté d’ouverture d’esprit du gouvernement à accepter les remarques et les recommandations. Les orateurs successifs ont aussi martelé l’objectif principal visé par cette concertation de grande ampleur.
« Ce qui a été annoncé, c'est que le document qui sortirait de la consultation servirait de base pour la nouvelle Constitution, pour le nouveau code électoral et pour d'autres lois aussi qui en découleraient. Et également ça servirait de cadre pour les élections. Mais nous, ce qu'on aurait vraiment voulu, ç'aurait été d'avoir l'assurance et la certitude qu'on aurait la charte de transition, document fondamental pour continuer et pour aller vers la refondation ».
Pour la société civile et la GenZ, il manque toutefois une charte de transition, jugée indispensable pour un gouvernement « qui n’a pas de base légitime », rappellent-ils.
Des représentants de l’opposition, anciens proches du président Andry Rajoelina, ont indiqué vouloir s’impliquer dans le processus en tant qu’acteurs politiques majeurs. Ils réclament parallèlement une véritable feuille de route de transition pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Pour la société civile malgache, la méthodologie de cette concertation nationale est essentielle à la réussite du projet, pour être certain de saisir les désirs du peuple. Le pays a en effet connu six transitions qui ont systématiquement débouché, quelques années après, sur des crises politiques.
Un culte, une série de discours… et le public est reparti avec de nombreuses questions. La GenZ et les membres de la société civile attendaient pourtant des précisions concrètes. Beaucoup, comme Lucky Andrianirina, le Président de l’Alliance Aika, ont exprimé leur déception à la sortie de la cérémonie.
« On a eu des quelques principes assez vagues, mais aucune vraie méthodologie n'a été présentée aujourd'hui. Nous par exemple, on avait proposé déjà un agenda sur comment est-ce qu'on pourrait agencer les différentes sessions à partir du niveau local jusqu'au niveau national, avec une grille indicative de questions à poser à la population. Et par rapport à cela, rien n’a été dit. On nous a juste dit "ça viendra bientôt"».
Future Constitution
Les discours ont néanmoins scellé la volonté d’ouverture d’esprit du gouvernement à accepter les remarques et les recommandations. Les orateurs successifs ont aussi martelé l’objectif principal visé par cette concertation de grande ampleur.
« Ce qui a été annoncé, c'est que le document qui sortirait de la consultation servirait de base pour la nouvelle Constitution, pour le nouveau code électoral et pour d'autres lois aussi qui en découleraient. Et également ça servirait de cadre pour les élections. Mais nous, ce qu'on aurait vraiment voulu, ç'aurait été d'avoir l'assurance et la certitude qu'on aurait la charte de transition, document fondamental pour continuer et pour aller vers la refondation ».
Pour la société civile et la GenZ, il manque toutefois une charte de transition, jugée indispensable pour un gouvernement « qui n’a pas de base légitime », rappellent-ils.
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