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A l'ONU, Joseph Kabila et Paul Kagamé s'évitent soigneusement

Les présidents du Rwanda et de RDC, Paul Kagamé et Joseph Kabila se sont tous les deux exprimés à la tribune de l’ONU ce mardi 25 septembre 2012. Mais chacun a évité de parler du conflit qui les divise au Kivu.



A l'ONU, Joseph Kabila et Paul Kagamé s'évitent soigneusement
On attendait une passe d’armes sur la question du Kivu à la tribune de l’ONU entre les présidents Paul Kagamé et Joseph Kabila, mais les deux hommes ont soigneusement évité de s’adresser l’un à l’autre.

Le président rwandais s’est contenté d’un discours très général sur la résolution des conflits. Paul Kagamé n’a pas évoqué la situation au Congo, ni les relations tendues avec l’ONU après le rapport d’experts qui accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23.

Joseph Kabila de son côté a parlé des «ennemis de la paix» et de leurs «soutiens extérieurs» qui agissent au Kivu, mais il s’est bien gardé de prononcer le nom du Rwanda.

Paul Kagamé et Joseph Kabila se verront jeudi pour un mini-sommet sur la RDC à l’initiative de Ban Ki-moon. Le secrétaire général veut profiter de la présence des deux présidents à New York pour les faire s’asseoir à la même table et dialoguer.
Source: RFI


Mercredi 26 Septembre 2012 - 10:56


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1.Posté par G.D le 26/09/2012 13:31
Je trouve, d'après votre article, que Kagame et Kabila se sont comportés d'une façon correcte et propre à chacun..! Bref, le discours de Kagame me semble juste car je ne vois pas pourquoi il allait parlé du conflits au Congo ou s'adresser à kabila alors qu'il n'a rien à avoir avec ce conflit (je respecte la parole du Rwanda depuis le début.. il a tjrs nié d'être impliqué); en plus ce n'était pas le sujet du discours. Par contre Kabila, il a accusé indirectement les autres (ça sous-entend le Rwanda) bien sûr!! Seulement c'était une façon de trouver quelque chose à dire!!! On connait la chanson! Evidemment kabila voulait aussi faire plaisir ou calmer ses alliés qui l'aident à accuser le Rwanda mais qui le ridiculisent (il ne le vois pas..); pour quels intérêts je ne sais pas...mais, ex: dans sa mauvaise gouvernance... le désordre politique, corruption Congolais n'échappent aux yeux de personne! tandis que le Rwanda avance, marque les bons points dans la gestion de divers éléments importants du pays! Kagame est respecté comme un homme de parole au monde entier (qu'on l'aime ou pas il est efficace!!). Quant au conflit Congolais, j'attends les preuves qui accuse le Rwanda moi aussi si non les rapports ou les "on dit que.." ne sont pas convainquants. Vive la paix.

2.Posté par Kalala le 26/09/2012 16:36
La France et la Belgique devraient cesser de mentir les congolais en accusant constamment le Rwanda de soutenir le M 23. Leur discours en cache un autre, celui qui soutientJoseph Kabila, garant légitime des pilleurs occidentaux des ressources minières et agricoles congolaises. Tout le reste c'est du bleuf. Si la Belgique aimait les congolais, la meilleure chose qu'elle aurait pu leur prosposer aurait été de les débarrasser du Raïs Joseph Kanambe. Or, l'on voit bien que dans ses multiples gesticulations, elle est encore loin du compte. Plutôt, tout est fait pour distraire les congolais, au mieux pour leur faire comprendre que Kabila est leur seul Président légitime. Que leurs ennemis ne viennent que de l'extérieur. L'on constate d'ailleurs que les congolais répètent de plus en plus ce discours infantilisant en coeur.

Docteur Kalala

3.Posté par Ya Jean le 26/09/2012 20:44
En lisant les commentaires des Congolais sur internet, l'on a l'impression qu'ils sont prêts à accuser et insulter leur président, épargnant le Rwanda qui a ouvertement agressé ce grand pays depuis l'époque de Mobutu. Ouvrez l'œil, chers Congolais. Même avec Tshisekedi au pouvoir le Rwanda continuerait toujours à agresser la RDC. A bas le tribalisme.

4.Posté par Patriote le 26/09/2012 20:49
LE RETOUR AU RWANDA DE LA COMMUNAUTÉ TUTSI CONGOLAISE EST UNE SOLUTION A ENVISAGER
Afdl en 1996, Rcd en 1998, Upc en 2002, Mutebusi en 2004, Cndp en 2007, M.23 en 2012 :
tous ces épisodes sanglants ont en commun la protection de la communauté tutsi congolaise transplantée du Rwanda au Congo-Belge par la Belgique à l’époque coloniale.

Ils ont fait près de 5 millions de morts en terre congolaise au cours de ces 15 dernières années.
Une fois à la tête du pays, Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila ont posé, chacun, des actes encourageants dans le sens de favoriser l’intégration de cette communauté dans l’espace national.
Mais à chaque tentative de tendre la main à cette communauté, chacun a failli se faire arracher le bras. D’ailleurs, Mobutu et L-D. Kabila sont morts pour causes directes et indirectes de leur ouverture aux Tutsi. Joseph Kabila pourrait perdre sa vie sinon le pouvoir.

La déduction tient alors de la logique suivante : la communauté tutsi, tout au moins son élite, n’a jamais été prête pour l’intégration. Ce qui conforte la thèse de la recherche du Tutsiland qui se grefferait sur le territoire congolais au détriment, cela va de soi, du Kivu.
Depuis l’indépendance, toutes les solutions préconisées se révèlent inadéquates.
Nous pensons qu’il y en a une qui mérite d’être mise sur la table des négociations puisque jamais envisagée jusqu'à présent : le retour à la mère patrie, le Rwanda.
Évalués à 2.825.000, les Tutsi de la région des Grands Lacs sont, au dernier recensement, 1.207.000 au Burundi, 1.044.000 au Rwanda, 297.000 en RDC, 213.000 en Tanzanie et 64.000 en Ouganda.
C’est peut-être cynique d’y penser et de le dire, mais le plaidoyer pour le retour à la mère patrie se fonde sur le génocide de 1994.

Voici une vingtaine d’années que le chiffre avancé pour ce crime est de 800.000 Tutsi (et Hutu modérés) tués. Même si la proportionnelle n’a jamais été établie, on sait au moins que la communauté la plus touchée (d’où le génocide) est celle regroupant celle des Tutsi.
Dès lors qu’elle s’estime en insécurité permanente en RDC, la communauté tutsi congolaise (297.000 âmes) trouverait bien sa place dans son pays d’origine.
Sa chance, elle la tient de la présence de Paul Kagame à la tête du Rwanda actuellement.
Demain, ce sera trop tard.

Voici en quoi consiste demain : à l’image de l’Afrique du Sud où la majorité démographique est détenue par la communauté noire (comme aux États-Unis où elle est détenue par la communauté blanche), le Rwanda finira, par le jeu démocratique libre fondé sur le principe « un homme, une voix », par revoir la communauté hutu (85 % de la population) reprendre le pouvoir.

Dans 10, 20 ou 30 ans, Paul Kagame ne sera toujours pas là, et même si par miracle il restait à son poste, la position de la communauté internationale aura évolué. Donc, c’est maintenant ou jamais !
Maintenant ou jamais d’autant plus qu’avec le cycle des guerres qu’elle entretient dans sa terre de transplantation, la communauté tutsi congolaise est en train de se priver de la confiance des Congolais non tutsi. Sur l’échelle de 70 millions d’habitants que compte la RDC, les 300.000 Tutsi sont 230 fois moins ! Donc, 1 Tutsi devra affronter la colère ou la méfiance de 230 Congolais.
Il ne s’y sentira jamais en sécurité absolue.

D’aucuns pensent que la protection de cette minorité passe par la création d’un Tutsiland sur le sol congolais. En fait, pour dire vrai par la balkanisation du Congo, car personne de sensé ne voit ce pays survivre à cette greffe.
On peut déjà en être sûr : le Katanga, le Bas-Congo et les deux Kasaï – où l’option du fédéralisme est plus prononcée depuis l’indépendance qu’à Équateur, en Province Orientale, au Nord Kivu, au Sud Kivu et au Bandundu défenseurs de l’unitarisme – saisiraient l’occasion pour s’autodéterminer.
Mais, la protection de la minorité tusti congolaise ne sera pas garantie pour autant. Pour la bonne et simple raison que le Tutsiland sera un État entouré par une communauté hutu profondément frustrée, présente en RDC, en Ouganda, au Rwanda même et au Burundi, donc largement majoritaire.
Dans la même logique, ce serait une erreur que de croire dans la protection de la minorité tutsi congolaise à partir d’un Kivu redécoupé. Ce Kivu-là est constitué du Nord Kivu (59.483 km² pour 5.800.000 habitants) et du Sud Kivu (­65.070 km² pour 4.650.000).

Devant un danger commun, ils vont faire bloc avec un État qui aura une superficie de 124.553 km² pour une population de 10.450.000 habitants. En soustrayant la communauté tutsi congolaise, c’est un peuple de près de 10.000.000 d’habitants dressés comme un seul homme contre les 1.344.000 Tutsi du Rwanda et de la RDC réunis !
Avec son gouvernement central à Goma ou à Bukavu, le nouvel État du Kivu aura ses institutions de la République, son armée, sa police, ses services de sécurité. Il n’attendrait plus un ordre lent en provenance de Kinshasa.

Cet État -là, blessé dans sa chair à cause de la greffe Tutsiland, s’estimera en droit de récupérer par tous les moyens son territoire. Et son combat sera légitime. Paul Kagame ne sera certainement plus là pour affronter l'ire des Kivutiens. James Kabarebe ou Louise Mishikwabo ne saurait y faire face.
Comme on peut s’en rendre compte, le retour des Tutsi de la RDC en mère patrie relève de l’évidence. C'est la solution idoine qui puisse leur être proposée. La communauté hutu du Rwanda n’y trouvera rien à redire puisque ces Tutsi sont partis du Rwanda par la volonté de la puissance coloniale et sont en droit d’y rentrer par leur propre volonté.

La mutinerie du M.23 et le soupçon du soutien du Rwanda évoqué maintenant à haute voix par la communauté internationale créent l’occasion de lancer ce débat. A quelque chose, malheur est bon, dit-on.
En se livrant à la surenchère avec la nouvelle revendication sur la vérité des urnes alors qu’au départ, il était question uniquement de l’application de l’Accord de Goma, le M.23 fait diversion. Le Rcd, l’Upc, le Cndp se sont livrés à la même diversion pour appâter l’opposition politique congolaise. Et celle-ci est chaque fois tombée dans les panneaux.
Il est à espérer des Congolais qu’ils ne se tromperont plus de lutte ni d’adversaire en cherchant l’ennemi dans leurs rangs.

En faisant de leur retour en mère patrie l’objectif premier de leurs revendications, les Tutsi congolais changeront le cours de l’histoire.
Déjà, pour se rassurer des bonnes dispositions de Paul Kagame à leur égard, ils pourraient proposer aux Nations Unies ou à l'Union africaine un référendum de réintégration.
Si le régime rwandais encourage la réintégration, c’est qu’il est prêt pour leur retour à la mère patrie. S'il s'y oppose, c'est qu’il n’a jamais voulu d’eux.
C'est la preuve par neuf que Paul Kagame les instrumentalise pour les faire haïr des Congolais.
La Communauté internationale ne va leur reprocher l’initiative du retour au Rwanda, au risque de confirmer elle-même sa complicité.

C'est le moment pour le leadership tutsi congolais de mettre Kigali à l'épreuve de la vérité. Au lieu de s'en tenir à des stratagèmes de tourner en rond, les personnalités tutsi congolaises comme Moïse Nyarugabo, Bizima Kahara, Azarias Ruberwa, Désiré Kamanzi etc. devraient envisager la solution du Grand Retour.

Bruxelles, le 18 août 2012

Simon Pierre Péan

5.Posté par Vindu Muka le 27/09/2012 01:25
"A l'ONU, Joseph Kabila et Paul Kagamé s'évitent soigneusement". Laissez-nous rire car cette honteuse escroquerie politique se prend les pieds dans le tapis de ses propres contradictions. Nous savons tous que tous les deux se trouvent dans le même camp et que Kanambe Hyppolite alias Joseph Kabila Kabange est en fait, le préfet du duo Kagame-Museveni à Kinshasa. Le Rwanda marche, dit un intervenant sur cet espace. Mais, avec quel argent, avec quelles matières premières, au moyen de quelles ressources? Le fruit des rapines effectuées en République Dictatoriale du Congo ou avec l'aide de la communauté internationale? Quand l'arrogance d'Ali Baba remplace la morale, on finit par travestir l'histoire du monde. Combien de fois n'a-t-on pas vu des rwandais fuir les débats avec les Kongolais car, elle est têtue la vérité? Jusqu'à fabriquer une ethnie qui n'existe sur nulle part au monde, les "banyamulenge". Les ethnies kongolaises s'identifient aux langues correspondant aux noms mêmes de ces ethnies. Les bakongos parlent kikongo, les baluba parlent tshiluba, les bamongo parlent kimongo, les bazandé parlent kizandé etc... Une seule ethnie ne parle pas langue correspondant au nom de son ethnie: les fameux "banyamulenge". Pour que cette ethnie soit réellement kongolaise, elle aurait dû parler le "KINYAMULENGE" or, celle-ci parle le kihutu appelé au Rwanda kinyarwanda et au Burundi, le kinyarundi. Les Kongolais sont à peu près 60 000 000 avec plus de 500 ethnies mais qui, curieusement, ne se font pas la guerre. Pas de guerres civiles reconnues, les mariages interethniques sont légion, les gens vivent où ils veulent, se marient avec qui ils veulent etc... Une seule ethnie "kongolaise" échappe curieusement à cette règle: les fameux "banyamulenge". Grâce une génération spontanée, ils sont tous militaires, ils sont tous hauts cadres de "l'Etat congolais" et, lorsqu'ils sont militaires, ils ne peuvent exercer leur métier que dans les deux provinces du Kivu, aux abords des frontières rwandaises, pas ailleurs. Leur territoire congolais n'est circonscrit que dans le périmètre de la région des Grands Lacs. Lorsqu'ils massacrent les populations dites de leur propre pays et qu'ils sont contraints de rendre des comptes à la justice, ils ne sont nullement inquiétés ni par le pouvoir congolais, ni par les autorités rwandaises, ni par la communauté dite internationale. Allez comprendre cela....

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