La direction de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a annoncé la poursuite des licenciements dans le cadre de la restructuration de l’entreprise. Lors d’un point de presse tenu ce vendredi à Dakar, le Directeur Général de AIBD SA, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, a exposé la situation économique de la société en apportant des éclairages et les mesures prises pour garantir sa viabilité.
Selon M. Dieye, les licenciements en cours sont une conséquence directe d’un recrutement massif effectué entre 2022 et 2024, qui a engendré un sureffectif pesant sur l’équilibre financier de l’entreprise. À son arrivée en mai 2024, la société comptait 938 employés, un effectif jugé trop élevé par la nouvelle direction. Depuis, 66 postes ont été supprimés, ramenant le personnel à 872 agents.
Recentrage des effectifs
« La réduction des effectifs va se poursuivre. Pour préserver notre capacité opérationnelle et garantir l’avenir de la société, nous devons procéder à un recentrage de nos effectifs sur notre véritable mission. AIBD-SA a hérité d'une situation inconfortable due à un recrutement massif opéré entre 2022 et 2024. Cette dérive a engendré un sureffectif qui pèse lourdement sur notre équilibre financier. Ce déséquilibre, combiné à d'autres facteurs comme la gabégie, la dispersion des charges de fonctionnement inutiles parce que trop éloignées de notre cœur de métier, menacent aujourd'hui notre capacité à assumer pleinement nos missions », a déclaré Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye.
Pour lui, la sécurité, la sûreté, le respect strict des normes socles de toute activité aéroportuaire exigent des « moyens humains et matériels adaptés ainsi que des investissements réguliers pour rester en phase avec la réglementation aéronautique et les normes internationales de l'OACI (...) ».
Dans ce sens, poursuit-il, la « direction en collaboration avec l'ensemble des partenaires sociaux, nous avons mené aussi un audit interne afin d'identifier avec précision les postes indispensables au bon fonctionnement de nos aéroports».
« Nous prendrons donc toutes les dispositions nécessaires pour nous assurer que le processus de réduction des effectifs sera mené avec équité, sera mené en toute transparence, sera mené aussi en lien avec les critères objectifs que nous avons établis », a-t-il annoncé.
Le DG de l'AIBD d'ajouter : « conscients des impacts socio-économiques qu'une telle mesure peut provoquer, de l'anxiété, de la situation dans laquelle beaucoup de nos agents se trouvent ». Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye évoque la mise en place un accompagnement adapté pour les employés concernés un soutien à la reconversion, indemnité et, dans la mesure du possible, appui à la formation pour une reconversion.
« Nous prendrons toutes les dispositions idoines et les précautions nécessaires afin de limiter au maximum les conséquences sociales tout en maintenant le cap sur la stabilité et la pérennité de l'entreprise », a indiqué l'ancien ministre.
Selon M. Dieye, les licenciements en cours sont une conséquence directe d’un recrutement massif effectué entre 2022 et 2024, qui a engendré un sureffectif pesant sur l’équilibre financier de l’entreprise. À son arrivée en mai 2024, la société comptait 938 employés, un effectif jugé trop élevé par la nouvelle direction. Depuis, 66 postes ont été supprimés, ramenant le personnel à 872 agents.
Recentrage des effectifs
« La réduction des effectifs va se poursuivre. Pour préserver notre capacité opérationnelle et garantir l’avenir de la société, nous devons procéder à un recentrage de nos effectifs sur notre véritable mission. AIBD-SA a hérité d'une situation inconfortable due à un recrutement massif opéré entre 2022 et 2024. Cette dérive a engendré un sureffectif qui pèse lourdement sur notre équilibre financier. Ce déséquilibre, combiné à d'autres facteurs comme la gabégie, la dispersion des charges de fonctionnement inutiles parce que trop éloignées de notre cœur de métier, menacent aujourd'hui notre capacité à assumer pleinement nos missions », a déclaré Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye.
Pour lui, la sécurité, la sûreté, le respect strict des normes socles de toute activité aéroportuaire exigent des « moyens humains et matériels adaptés ainsi que des investissements réguliers pour rester en phase avec la réglementation aéronautique et les normes internationales de l'OACI (...) ».
Dans ce sens, poursuit-il, la « direction en collaboration avec l'ensemble des partenaires sociaux, nous avons mené aussi un audit interne afin d'identifier avec précision les postes indispensables au bon fonctionnement de nos aéroports».
« Nous prendrons donc toutes les dispositions nécessaires pour nous assurer que le processus de réduction des effectifs sera mené avec équité, sera mené en toute transparence, sera mené aussi en lien avec les critères objectifs que nous avons établis », a-t-il annoncé.
Le DG de l'AIBD d'ajouter : « conscients des impacts socio-économiques qu'une telle mesure peut provoquer, de l'anxiété, de la situation dans laquelle beaucoup de nos agents se trouvent ». Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye évoque la mise en place un accompagnement adapté pour les employés concernés un soutien à la reconversion, indemnité et, dans la mesure du possible, appui à la formation pour une reconversion.
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