Une histoire de lettre des plus cocasses. Et quels rebondissements ! Du point de vue forme, le doute était quand même permis sur son authenticité. De plus, d’après certaines indiscrétions, tout serait parti d’une volonté du président Diouf d’entrer en contact avec Macky Sall. Après plusieurs infructueuses tentatives, à un moment où l’ancien président, épousait une folle envie de prendre langue avec l’actuel locataire du palais sur la situation du pays. Ainsi, après moult tentatives, président Diouf a fini par être câblé par la cellule de communication du Palais, au sein de laquelle travaille son ancien collaborateur à l’agence de la francophonie, l’écrivain, Amadou Sall. L’appareil de communication du palais en profite pour proposer au président Diouf de cosigner une lettre avec son successeur, Abdoulaye Wade. Dans la missive devait figurer un appel au dialogue, au respect de la Constitution et à la retenue. Ainsi est née la lettre conjointe d’Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Le reste se passe de commentaires.
Pendant 24 heures, cette lettre a alimenté les débats dans tous les espaces publics du pays, les uns marquant leur accord, les autres soutenant le contraire. Des heures durant était épiée la pertinence de cette lettre conjointe.
Depuis hier, le président Diouf à travers une autre intervention est revenu sur le tollé dont leur missive est à l’origine. «Avec regret et tristesse que la lettre publiée avec ma signature et celle du Président Abdoulaye Wade suscite beaucoup d’incompréhensions», a regretté l’ancien président de la République. Dans le souci de rétablir la vérité sur cette affaire, le successeur de Senghor est allé encore plus loin. «Le Conseil constitutionnel que j’ai créé en 1992 reste le garant ultime de nos institutions et de notre démocratie. C’est à lui et lui tout seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral et le respect de la durée du mandat présidentiel» reconnaissant ainsi son impuissance d’influer sur le calendrier électoral.
Finalement, que faut-il comprendre et retenir de cette lettre conjointe des deux anciens présidents ? A quel jeu a voulu jouer la cellule de communication du palais ?
Pendant 24 heures, cette lettre a alimenté les débats dans tous les espaces publics du pays, les uns marquant leur accord, les autres soutenant le contraire. Des heures durant était épiée la pertinence de cette lettre conjointe.
Depuis hier, le président Diouf à travers une autre intervention est revenu sur le tollé dont leur missive est à l’origine. «Avec regret et tristesse que la lettre publiée avec ma signature et celle du Président Abdoulaye Wade suscite beaucoup d’incompréhensions», a regretté l’ancien président de la République. Dans le souci de rétablir la vérité sur cette affaire, le successeur de Senghor est allé encore plus loin. «Le Conseil constitutionnel que j’ai créé en 1992 reste le garant ultime de nos institutions et de notre démocratie. C’est à lui et lui tout seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral et le respect de la durée du mandat présidentiel» reconnaissant ainsi son impuissance d’influer sur le calendrier électoral.
Finalement, que faut-il comprendre et retenir de cette lettre conjointe des deux anciens présidents ? A quel jeu a voulu jouer la cellule de communication du palais ?
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