
Abdou Diouf a levé un coin du voile. Ce jeudi, l’hommage rendu à Léopold Sédar Senghor par l’Organisation Internationale de la Francophonie, a permis de voir l’ancien président sénégalais dans un style inusité. Inhabitué depuis son départ du pouvoir, à débattre publiquement sur des questions concernant la gestion du Sénégal, le secrétaire général de la francophonie n’a pas évoqué que le président poète, objet de cet hommage. Abdou Diouf à la surprise générale, s’est dit surpris du bruit suscité par les nombreuses fonctions de Karim Wade. « On dit que Monsieur Karim Wade a un ministère trop gros, il y a trop de choses. Il faut que les gens aient de la mémoire, il faut qu’ils se rapportent à ce fameux ministère du Plan que j’ai dirigé, par la confiance du président Senghor, où j’avais le plan, l’Industrie, les Mines, l’Energie, l’Hydraulique, l’Animation urbaine… Il y avait énormément de choses», rappelle-t-il sur les colonnes du journal « L’observateur ». Abdou Diouf, loin de s’opposer à ce cumul des tâches ministérielles du fils du président, semble plutôt le magnifier. « C’est dans cette période que nous avions réalisé l’alimentation de Dakar en eau par le lac de Guiers, que nous avions nationalisé la SENELEC. Et il fallait trouver les financements à l’extérieur », poursuit-il dans son plaidoyer en faveur de Karim Wade.
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