Le rapport de l’ONG Human Rights Watch sur les harcèlements sexuels des filles par les enseignants continue toujours à faire du bruit. Sur sa page facebook, l’ancien Premier ministre Aminata Touré a déclaré que « c’est une réalité qu’il faut reconnaître et combattre ».
« C’est une réalité qu’il faut reconnaître et combattre, d’abord par les enseignants honnêtes eux-mêmes et les enseignantes surtout », a écrit Mimi Touré, rappelant qu’elle a travaillé pendant des années sur l’éducation des filles en Afrique et les violences sexuelles qui constituent « un facteur premier abandon de l’école ».
Pour Aminata Touré, le sujet des abus sexuels des filles à l’école est très « sérieux », car il s’agit de la sécurité de nos enfants dans le sacro-saint lieu qui doit être l’école où « la tolérance zéro aux abus sexuels doit être une la règle ».
« Les parents d’élèves, la société civile et l’Etat doivent travailler ensemble pour éradiquer la violation du droit à l’intégrité physique et morale de nos filles qui ont vocation à être les actrices de développement et les leaders de demain », plaide Mme Touré.
Dans son rapport publié jeudi 18 octobre 2018, l’Ong Human Rights Watch a révélé que plus de 160 filles ont été victimes d’harcèlements et d’abus sexuels par les enseignants dans les écoles secondaires du Sénégal.
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