Un Conseil interministériel consacré à la sécurité routière a regroupé, autour du Gouvernement, tous les acteurs du secteur: transporteurs, chauffeurs, usagers et associations consuméristes. Dans son propos introductif, le Premier Ministre, Mahammed Boun Abdallah DIONNE, a rappelé les directives du Chef de l’Etat relatives à la lutte contre l’insécurité routière, afin de mettre un terme aux nombreux accidents qui occasionnent de lourdes pertes en vies humaines et sèment le désarroi au sein des familles.
«Rien que pour l’année 2016, près de 604 morts ont été dénombrées contre 574 en 2015, alors que des efforts importants sont déployés dans le cadre du PSE (Plan Sénégal Emergent), pour la modernisation des routes grâce à l’ambitieux programme autoroutier de 209 km dont 149 km sont en cours et 60 km déjà en service, ainsi que le développement d’un système de transport multimodal marqué le renouvellement du parc automobile très vétuste, notamment des minibus et des gros-porteurs», rend compte le Ministre, Porte-parole du Gouvernement.
Dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com, Seydou Gueye qui déplore «cette situation qui coûte au moins 163 milliards de FCFA par an à l’économie, soit 2% du PIB», indique que «le Premier Ministre a relevé les facteurs déterminants des accidents qui tournent essentiellement autour de l’état de la route, de l’état du Véhicule et du comportement humain, qui se trouve être le plus aggravant».
Ainsi, «pour y mettre définitivement un terme», le Premier Ministre préconise «des mesures hardies qui devront s’appliquer dans toute leur rigueur». Dans ce cadre, il a indiqué «la nécessité de la mise en place d’un centre national de formation aux métiers de la route, et de la promotion de nouveaux comportements, pour prévenir les accidents de la route».
Aux termes «d’échanges fructueux axés autour des réponses pratiques à apporter à la lancinante question de l’insécurité routière», Monsieur le Premier Ministre a pris les mesures suivantes: «Instaurer le permis de conduire à points, qui s’adresse à tous les conducteurs; renforcer le contrôle routier et les sanctions, dans l’optique d’une tolérance zéro; appliquer la réglementation sur la circulation des véhicules dans toute sa rigueur; lutter contre les prélèvements illicites, par la mise en place de brigades mixtes de sécurité routière; réformer le code de la route; moderniser et renforcer le secteur des auto-écoles pour promouvoir l’apprentissage de la conduite; renforcer le dispositif de secours notamment les services d’accueil et d’urgence des hôpitaux, à travers la poursuite des efforts entrepris pour renforcer le parc d’ambulances médicalisées».
«160 ambulances médicalisées réceptionnées entre 2012 et 2016, autant sont attendues très prochainement pour renforcer la cinquantaine acquise entre 2005 et 2012», lit-on dans le document.
«Rien que pour l’année 2016, près de 604 morts ont été dénombrées contre 574 en 2015, alors que des efforts importants sont déployés dans le cadre du PSE (Plan Sénégal Emergent), pour la modernisation des routes grâce à l’ambitieux programme autoroutier de 209 km dont 149 km sont en cours et 60 km déjà en service, ainsi que le développement d’un système de transport multimodal marqué le renouvellement du parc automobile très vétuste, notamment des minibus et des gros-porteurs», rend compte le Ministre, Porte-parole du Gouvernement.
Dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com, Seydou Gueye qui déplore «cette situation qui coûte au moins 163 milliards de FCFA par an à l’économie, soit 2% du PIB», indique que «le Premier Ministre a relevé les facteurs déterminants des accidents qui tournent essentiellement autour de l’état de la route, de l’état du Véhicule et du comportement humain, qui se trouve être le plus aggravant».
Ainsi, «pour y mettre définitivement un terme», le Premier Ministre préconise «des mesures hardies qui devront s’appliquer dans toute leur rigueur». Dans ce cadre, il a indiqué «la nécessité de la mise en place d’un centre national de formation aux métiers de la route, et de la promotion de nouveaux comportements, pour prévenir les accidents de la route».
Aux termes «d’échanges fructueux axés autour des réponses pratiques à apporter à la lancinante question de l’insécurité routière», Monsieur le Premier Ministre a pris les mesures suivantes: «Instaurer le permis de conduire à points, qui s’adresse à tous les conducteurs; renforcer le contrôle routier et les sanctions, dans l’optique d’une tolérance zéro; appliquer la réglementation sur la circulation des véhicules dans toute sa rigueur; lutter contre les prélèvements illicites, par la mise en place de brigades mixtes de sécurité routière; réformer le code de la route; moderniser et renforcer le secteur des auto-écoles pour promouvoir l’apprentissage de la conduite; renforcer le dispositif de secours notamment les services d’accueil et d’urgence des hôpitaux, à travers la poursuite des efforts entrepris pour renforcer le parc d’ambulances médicalisées».
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