« Quand on s’attend à un ouragan, on se réjouit d’une simple tempête. » La fédération de la chimie allemande, un des piliers du made in Germany avec des géants comme Bayer ou BASF, traduit bien le sentiment ambiant. Le pire a été évité, mais l’addition reste salée : les droits de douane convenus restent « trop élevés », déplore-t-elle.
Car au terme de plusieurs mois de négociations, les États-Unis et l'Union européenne sont parvenus à s'entendre. Le couperet est tombé dimanche 27 juillet : toutes les importations européennes vers les États-Unis seront taxées à 15 %, à la place des 30 % promis par Donald Trump.
« Ce n'est pas un bel accord pour l'Europe » mais « c'est mieux qu'une guerre économique avec les États-Unis », salue Bernard Cohen Hadad, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) en France. « Nous avons vécu les six premiers mois de l'année avec une tempête douanière. Nos entreprises sont quand même rassurées de savoir que cela va s'arrêter pour un temps. Et qu'elles vont avoir un peu de visibilité sur la durée ».
Seuls certains « secteurs stratégiques » listés par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, échapperont à ces tarifs. C'est le cas de l'aéronautique, « certains produits chimiques, certains produits agricoles » ou encore « certaines matières premières stratégiques ».
15 % pour l'automobile
Le secteur automobile, lui, passera donc des droits de douane à 27,5 % imposés en avril par le locataire de la Maison-Blanche au taux unique de 15 %. Pour autant, les conséquences seront tout de même sévères, selon la présidente de la puissante fédération des constructeurs automobiles allemands VDA. Selon elle, les taxes « pèseront » sur les constructeurs automobiles allemands. « Les droits de douanes américains de 15 %, qui s'appliquent également aux produits automobiles, coûteront des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes », a déclaré Hildegard Mueller. L'an dernier, les États-Unis ont représenté à eux seuls 13,1 % des véhicules exportés d'Allemagne.
Selon le lobby européen des constructeurs automobile (ACEA), cet accord marque en revanche une « désescalade » bienvenue dans un contexte de « grave incertitude ». « L'accord est une étape importante pour limiter la grave incertitude entourant les relations commerciales transatlantiques ces derniers mois », a commenté l'ACEA dans un communiqué.
Du flou pour l'acier, l'aluminium et les alcools
Pas de bonnes nouvelles, non plus, pour l'acier et l'aluminium. Ils restent pour l'heure soumis à un taux de 50 %. Un « compromis douloureux » pour la fédération allemande du commerce extérieur, qui sait de quoi elle parle dans un pays où les exportations jouent un rôle central pour l’économie. Cette organisation soutient que les surtaxes pour l’acier et l’aluminium constituent « une menace existentielle » pour beaucoup d’entreprises.
Les spiritueux et le vin, réclamés par les européens, ne figurent pas pour l'instant parmi les maigres exceptions – faute d'accord définitif, cette décision a été renvoyée à de nouvelles discussions. Sans connaître les détails précis du texte, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) française n'a pas souhaité s'exprimer à ce stade.
Car au terme de plusieurs mois de négociations, les États-Unis et l'Union européenne sont parvenus à s'entendre. Le couperet est tombé dimanche 27 juillet : toutes les importations européennes vers les États-Unis seront taxées à 15 %, à la place des 30 % promis par Donald Trump.
« Ce n'est pas un bel accord pour l'Europe » mais « c'est mieux qu'une guerre économique avec les États-Unis », salue Bernard Cohen Hadad, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) en France. « Nous avons vécu les six premiers mois de l'année avec une tempête douanière. Nos entreprises sont quand même rassurées de savoir que cela va s'arrêter pour un temps. Et qu'elles vont avoir un peu de visibilité sur la durée ».
Seuls certains « secteurs stratégiques » listés par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, échapperont à ces tarifs. C'est le cas de l'aéronautique, « certains produits chimiques, certains produits agricoles » ou encore « certaines matières premières stratégiques ».
15 % pour l'automobile
Le secteur automobile, lui, passera donc des droits de douane à 27,5 % imposés en avril par le locataire de la Maison-Blanche au taux unique de 15 %. Pour autant, les conséquences seront tout de même sévères, selon la présidente de la puissante fédération des constructeurs automobiles allemands VDA. Selon elle, les taxes « pèseront » sur les constructeurs automobiles allemands. « Les droits de douanes américains de 15 %, qui s'appliquent également aux produits automobiles, coûteront des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes », a déclaré Hildegard Mueller. L'an dernier, les États-Unis ont représenté à eux seuls 13,1 % des véhicules exportés d'Allemagne.
Selon le lobby européen des constructeurs automobile (ACEA), cet accord marque en revanche une « désescalade » bienvenue dans un contexte de « grave incertitude ». « L'accord est une étape importante pour limiter la grave incertitude entourant les relations commerciales transatlantiques ces derniers mois », a commenté l'ACEA dans un communiqué.
Du flou pour l'acier, l'aluminium et les alcools
Pas de bonnes nouvelles, non plus, pour l'acier et l'aluminium. Ils restent pour l'heure soumis à un taux de 50 %. Un « compromis douloureux » pour la fédération allemande du commerce extérieur, qui sait de quoi elle parle dans un pays où les exportations jouent un rôle central pour l’économie. Cette organisation soutient que les surtaxes pour l’acier et l’aluminium constituent « une menace existentielle » pour beaucoup d’entreprises.
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