Le pavé dans la mare jeté par Donald Trump samedi 4 mars était énorme. Mais on a toujours du mal à savoir qui il va réellement éclabousser. Ce qui pourrait devenir un scandale retentissant est pour l'instant traité avec beaucoup de précautions. Les télévisions n'en ont pas fait des débats interminables, les sites d'information n'en ont pas forcément fait leurs gros titres, et les personnalités politiques, démocrates ou républicaines, en ont dit le moins possible, répondant le plus souvent à côté des questions posées par les journalistes.
De fait, on ne sait à peu près rien de plus que ce qu'a tweeté Donald Trump, tout en sachant que les tweets du président peuvent être sujets à caution. Puisque le commandant en chef américain n'a indiqué aucune piste, beaucoup ont d'abord cherché d'où pouvaient sortir ces accusations, pour en arriver à la conclusion affligeante qu'il avait sans doute lu un article conspirationniste. A l'inverse, s'il a reçu un briefing officiel sur la question, révéler ainsi des informations encore confidentielles n'améliore pas sa situation.
Ensuite, pourrait-on envisager que Barack Obama ait effectivement décidé de faire écouter le candidat républicain ? Plusieurs experts ont précisé que le président américain n'avait pas le pouvoir de lancer ce genre d'opérations. Et si la justice fédérale, qui enquête ouvertement depuis plusieurs mois sur l'ingérence de la Russie dans la campagne, avait décidé d'une telle extrémité, c'est forcément qu'elle aurait disposé d'éléments tangibles. Si Donald Trump a balancé cette « bombe » pour détourner l'attention, il pourrait lui-même être victime de la déflagration.
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