Mamadou Sow ne cache pas son amertume. Selon lui, sa réputation a été mise à rude épreuve surtout qu’il a été fait référence à son titre de chef d’entreprise d’une usine de poissons à Mbao. Certes, l’homme reconnait que, comme nous l’avons écrit, le dossier est au niveau de la deuxième chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar où elle a été évoquée récemment pour la première fois. Mais il conteste les faits tels que présentés par ses accusateurs.
« La dame Fatou Sané et son procurataire Cheikh Tidiane Fall ont cherché à nuire à ma réputation puisqu’ils sont jusqu’à aller associer mes activités professionnelles, notamment mon usine de transformation de poissons à Mbao, à ce dossier. Mon constat a été qu’il y a une volonté de salir ma réputation, alors qu’il n’y a aucun faux, ni aucune escroquerie supposée dans ce qui m’oppose à la dame Fatou Sané » tient à préciser Mamadou Sow qui s’est déplacé accompagné de son épouse avec des dossiers en main pour rétablir les faits.
Faisant la genèse de l’affaire, il dit avoir été approché par un Ivoirien vivant en France du nom de Godi Nkoyo Stephan, marié à la dame Fatou Sané, une Sénégalaise vivant aussi en France. Ce pour l’achat d’un terrain de 150 m2 situé à Yoff cité Apecsy 2 au prix de 20 millions de francs. La transaction foncière a été conclue en 2011. Godi Nkoyo Stephan Accoodi Stéphan, accompagné par son beau-frère Mamadou Sané, paie cash les 20 millions de frs lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, renseigne un document de la Gendarmerie mis à notre terrain commence à prendre forme et, Mamadou Sané, qui habite non loin du site, constate que quelqu’un était en train de construire dessus. Il rend aussitôt compte à sa sœur de ce qu’il a vu.
Cette dernière mène ses propres investigations et découvre que le terrain faisait l’objet d’un litige. Ce qu’apprenant, Godi Stéphan et son épouse Fatou Sané réclament leur argent au vendeur Mamadou Sow. Après plusieurs relances vaines, ils décident de porter plainte pour rentrer dans leurs fonds » écrivent les hommes en bleu à l’endroit du procureur de la République le 04 novembre 2015. Ce dernier classe le dossier sans suite cependant.
Le procureur classe le dossier sans suite, il n’y a eu jamais de déferrement de M. Sow
Ce qui fait donc que Mamadou Sow n’a jamais été déféré au Parquet. Pour cause, il a pu justifier que le terrain situé à la cité Apecsy 2 de Yoff ne faisait pas l’objet d’un litige et n’appartiendrait pas à la famille Mbengue qui le revendique. Mamadou Sow a été attributaire le 24 décembre 2006 d’une parcelle N¨ 666 sise dans la zone d’extension du village traditionnel de Yoff et offerte par le Haut Conseil des notables en accord avec la Haute Chambre de la Collectivité lébou du village traditionnel de Yoff.
Le document est signé par le Président du Haut conseil, Grand Saltigué, Sana Diène, par le Grand Ndeye Dji Rew, Assane Maguette Samb, et le Grand Diaraf, Babacar Mbaye Nguirane Mbengue. Pour la régularisation de cette parcelle, Mamadou Sow écrit une lettre en date du 16 août 2010 au directeur général des Impôts et Domaines.
N’ayant pas reçu de réponse, il relance cette fois-ci le Receveur des Impôts et des Domaines de Ngor Almadies et de Grand Dakar par lettre du 28 janvier 2014. Histoire sans doute de barrer la route aux usurpateurs fonciers, il avait tenu à préciser dans cette même lettre au Receveur qu’il a « entrepris de mettre en valeur cette parcelle par un mur de clôture depuis le 29 mars 2012 ».
Le 25 avril 2014, Mamadou Sow obtiendra du Receveur de Ngor Almadies, un état du terrain issu d’une utilité publique inscrite le 28 juin 1994 en vertu du décret n¨92-815 en date du 20 mai 1992 déclarant d’utilité publique en vue de la réalisation du projet de lotissement d’extension du village de Yoff.
Le revirement de Godi Nkoyo Stephan
Entretemps, le couple formé par Godi Nkoyo Stephan et Fatou Sané a volé en éclats. L’époux joint directement Mamadou Sow pour lui signifier sa volonté de vendre le terrain afin d’en empêcher la jouissance par Fatou Sané. Un acte de résiliation de contrat de vente en date du 19 novembre 2013 est signé par les parties notamment le vendeur Mamadou Sow et les acheteurs Godi N’Kayo Stéphane Medar.
« Les Acheteurs pour des raisons personnelles ont demandé à Monsieur Sow de reprendre la parcelle et de lui rendre le prix auquel il avait payé. Monsieur Sow a accepté sous la condition qu’il puisse leur faire des versements périodiques dont les montants et la régularité dépendront des possibilités qui lui seront offertes. Ce que l’acheteur a accepté » lit-on dans l’acte de résiliation présenté par M. Sow.
Dans la foulée, Godi N’Kayo Stéphane Medar envoie son relevé d’identité bancaire à M. Sow afin qu’il lui y fasse les virements convenus. Par lettre en date du 07 mai 2015, Godi N’Kayo Stéphane Medar envoie une demande de mise à disposition à M. Mamadou Sow pour que ce dernier débite de la dette de 20 millions de frs, la somme de 4 millions de frs et la verse à Amadou Diop CIN N¨1754196300544 domicilié à la Sicap Sacré Cœur.
Le 14 mai 2015, Mamadou Diop recevra la somme de 2 millions de frs des mains de Mamadou Sow pour le compte de Godi N’Kayo Stéphane Medar. Cependant, la dame Fatou Sané voulant récupérer, sinon la totalité, du moins une partie des 20 millions de frs, introduit une autre plainte — à la suite de celle qui a été classée sans suite — qui a valu à Mamadou Sow d’être cité à comparaitre devant la deuxième chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar en fin juillet dernier.
L’affaire est renvoyée au 11 novembre. Compte tenu de cette nouvelle situation, Mamadou Sow a décidé de suspendre le versement du restant de l’argent en attendant le verdict du tribunal, informe Le Témoin qui rapporte les faits.
« La dame Fatou Sané et son procurataire Cheikh Tidiane Fall ont cherché à nuire à ma réputation puisqu’ils sont jusqu’à aller associer mes activités professionnelles, notamment mon usine de transformation de poissons à Mbao, à ce dossier. Mon constat a été qu’il y a une volonté de salir ma réputation, alors qu’il n’y a aucun faux, ni aucune escroquerie supposée dans ce qui m’oppose à la dame Fatou Sané » tient à préciser Mamadou Sow qui s’est déplacé accompagné de son épouse avec des dossiers en main pour rétablir les faits.
Faisant la genèse de l’affaire, il dit avoir été approché par un Ivoirien vivant en France du nom de Godi Nkoyo Stephan, marié à la dame Fatou Sané, une Sénégalaise vivant aussi en France. Ce pour l’achat d’un terrain de 150 m2 situé à Yoff cité Apecsy 2 au prix de 20 millions de francs. La transaction foncière a été conclue en 2011. Godi Nkoyo Stephan Accoodi Stéphan, accompagné par son beau-frère Mamadou Sané, paie cash les 20 millions de frs lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, renseigne un document de la Gendarmerie mis à notre terrain commence à prendre forme et, Mamadou Sané, qui habite non loin du site, constate que quelqu’un était en train de construire dessus. Il rend aussitôt compte à sa sœur de ce qu’il a vu.
Cette dernière mène ses propres investigations et découvre que le terrain faisait l’objet d’un litige. Ce qu’apprenant, Godi Stéphan et son épouse Fatou Sané réclament leur argent au vendeur Mamadou Sow. Après plusieurs relances vaines, ils décident de porter plainte pour rentrer dans leurs fonds » écrivent les hommes en bleu à l’endroit du procureur de la République le 04 novembre 2015. Ce dernier classe le dossier sans suite cependant.
Le procureur classe le dossier sans suite, il n’y a eu jamais de déferrement de M. Sow
Ce qui fait donc que Mamadou Sow n’a jamais été déféré au Parquet. Pour cause, il a pu justifier que le terrain situé à la cité Apecsy 2 de Yoff ne faisait pas l’objet d’un litige et n’appartiendrait pas à la famille Mbengue qui le revendique. Mamadou Sow a été attributaire le 24 décembre 2006 d’une parcelle N¨ 666 sise dans la zone d’extension du village traditionnel de Yoff et offerte par le Haut Conseil des notables en accord avec la Haute Chambre de la Collectivité lébou du village traditionnel de Yoff.
Le document est signé par le Président du Haut conseil, Grand Saltigué, Sana Diène, par le Grand Ndeye Dji Rew, Assane Maguette Samb, et le Grand Diaraf, Babacar Mbaye Nguirane Mbengue. Pour la régularisation de cette parcelle, Mamadou Sow écrit une lettre en date du 16 août 2010 au directeur général des Impôts et Domaines.
N’ayant pas reçu de réponse, il relance cette fois-ci le Receveur des Impôts et des Domaines de Ngor Almadies et de Grand Dakar par lettre du 28 janvier 2014. Histoire sans doute de barrer la route aux usurpateurs fonciers, il avait tenu à préciser dans cette même lettre au Receveur qu’il a « entrepris de mettre en valeur cette parcelle par un mur de clôture depuis le 29 mars 2012 ».
Le 25 avril 2014, Mamadou Sow obtiendra du Receveur de Ngor Almadies, un état du terrain issu d’une utilité publique inscrite le 28 juin 1994 en vertu du décret n¨92-815 en date du 20 mai 1992 déclarant d’utilité publique en vue de la réalisation du projet de lotissement d’extension du village de Yoff.
Le revirement de Godi Nkoyo Stephan
Entretemps, le couple formé par Godi Nkoyo Stephan et Fatou Sané a volé en éclats. L’époux joint directement Mamadou Sow pour lui signifier sa volonté de vendre le terrain afin d’en empêcher la jouissance par Fatou Sané. Un acte de résiliation de contrat de vente en date du 19 novembre 2013 est signé par les parties notamment le vendeur Mamadou Sow et les acheteurs Godi N’Kayo Stéphane Medar.
« Les Acheteurs pour des raisons personnelles ont demandé à Monsieur Sow de reprendre la parcelle et de lui rendre le prix auquel il avait payé. Monsieur Sow a accepté sous la condition qu’il puisse leur faire des versements périodiques dont les montants et la régularité dépendront des possibilités qui lui seront offertes. Ce que l’acheteur a accepté » lit-on dans l’acte de résiliation présenté par M. Sow.
Dans la foulée, Godi N’Kayo Stéphane Medar envoie son relevé d’identité bancaire à M. Sow afin qu’il lui y fasse les virements convenus. Par lettre en date du 07 mai 2015, Godi N’Kayo Stéphane Medar envoie une demande de mise à disposition à M. Mamadou Sow pour que ce dernier débite de la dette de 20 millions de frs, la somme de 4 millions de frs et la verse à Amadou Diop CIN N¨1754196300544 domicilié à la Sicap Sacré Cœur.
Le 14 mai 2015, Mamadou Diop recevra la somme de 2 millions de frs des mains de Mamadou Sow pour le compte de Godi N’Kayo Stéphane Medar. Cependant, la dame Fatou Sané voulant récupérer, sinon la totalité, du moins une partie des 20 millions de frs, introduit une autre plainte — à la suite de celle qui a été classée sans suite — qui a valu à Mamadou Sow d’être cité à comparaitre devant la deuxième chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar en fin juillet dernier.
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