L’antenne régionale de Rosso a déféré, le 15 décembre 2025, devant le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, un individu poursuivi pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif, faux en écritures privées et obtention indue de documents administratifs sénégalais, selon des sources sécuritaires.
Cette procédure s’inscrit dans le prolongement d’une affaire antérieure liée à la facilitation frauduleuse de documents administratifs. Un ressortissant étranger avait précédemment mis en cause l’individu, affirmant que ce dernier lui avait permis d’obtenir un extrait de naissance sénégalais en contrepartie de la somme de 125 000 francs CFA.
L’interpellation du suspect est intervenue à Kaolack. Il a été trouvé en possession d’un cartable contenant plusieurs documents falsifiés, des actes vierges ainsi que des actes d’état civil jugés douteux, notamment attribués à la municipalité de Kaolack. L’exploitation de son téléphone portable a permis aux enquêteurs de découvrir des échanges WhatsApp avec un agent municipal en service à la mairie de Kaolack, portant essentiellement sur l’établissement de documents administratifs pour des personnes dont la nationalité sénégalaise était considérée comme suspecte.
Entendu dans le cadre de l’enquête, l’agent municipal a tenté dans un premier temps de se disculper, déclarant : « En réalité, c’est le mis en cause qui m’a demandé de les écrire et de les lui transférer par WhatsApp ; je suppose qu’il a accepté le prix payé par les demandeurs ».
Convoqué à la suite d’un transport des enquêteurs à Kaolack, le principal mis en cause a d’abord soutenu que les demandes reçues concernaient des actes réguliers reposant sur des fonds de dossiers existants. Toutefois, confronté à un message explicite dans lequel il réclamait un paiement supplémentaire et évoquait les risques liés à l’opération — « même pour 50 000 FCFA j’accepte plus de faire des papiers comme ça » — il est finalement passé aux aveux.
Selon ses déclarations, il recevait de simples bouts de papier comportant les noms des parents de ses clients, sur la base desquels il confectionnait des extraits de naissance contre des sommes comprises entre 5 000 et 15 000 francs CFA par document. Décrivant son mode opératoire, il a expliqué : « Je parcourais le registre de l’année et, utilisant les pages sautées, j’insérais le nom avec un numéro. Pour d’autres, j’allais directement à la fin du registre de l’année souhaitée et je procédais à la transcription à partir du dernier numéro ».
Il a reconnu que cette méthode permettait à ses clients de figurer « officiellement » dans les registres d’état civil, bien que les actes soient frauduleux. Le mis en cause a admis avoir ainsi confectionné une vingtaine de faux actes pour le compte de ses clients. L’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuelles autres ramifications de cette affaire.
Cette procédure s’inscrit dans le prolongement d’une affaire antérieure liée à la facilitation frauduleuse de documents administratifs. Un ressortissant étranger avait précédemment mis en cause l’individu, affirmant que ce dernier lui avait permis d’obtenir un extrait de naissance sénégalais en contrepartie de la somme de 125 000 francs CFA.
L’interpellation du suspect est intervenue à Kaolack. Il a été trouvé en possession d’un cartable contenant plusieurs documents falsifiés, des actes vierges ainsi que des actes d’état civil jugés douteux, notamment attribués à la municipalité de Kaolack. L’exploitation de son téléphone portable a permis aux enquêteurs de découvrir des échanges WhatsApp avec un agent municipal en service à la mairie de Kaolack, portant essentiellement sur l’établissement de documents administratifs pour des personnes dont la nationalité sénégalaise était considérée comme suspecte.
Entendu dans le cadre de l’enquête, l’agent municipal a tenté dans un premier temps de se disculper, déclarant : « En réalité, c’est le mis en cause qui m’a demandé de les écrire et de les lui transférer par WhatsApp ; je suppose qu’il a accepté le prix payé par les demandeurs ».
Convoqué à la suite d’un transport des enquêteurs à Kaolack, le principal mis en cause a d’abord soutenu que les demandes reçues concernaient des actes réguliers reposant sur des fonds de dossiers existants. Toutefois, confronté à un message explicite dans lequel il réclamait un paiement supplémentaire et évoquait les risques liés à l’opération — « même pour 50 000 FCFA j’accepte plus de faire des papiers comme ça » — il est finalement passé aux aveux.
Selon ses déclarations, il recevait de simples bouts de papier comportant les noms des parents de ses clients, sur la base desquels il confectionnait des extraits de naissance contre des sommes comprises entre 5 000 et 15 000 francs CFA par document. Décrivant son mode opératoire, il a expliqué : « Je parcourais le registre de l’année et, utilisant les pages sautées, j’insérais le nom avec un numéro. Pour d’autres, j’allais directement à la fin du registre de l’année souhaitée et je procédais à la transcription à partir du dernier numéro ».
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