On aurait dit une querelle de borne de fontaine. Et pourtant, on était à la barre de la Cour d’appel de Dakar, où les avocats de la défense, qui voulaient coûte que coûte le renvoi de l’affaire, ont eu une violente prise de gueule avec le procureur général, mardi, lors du procès en appel des travailleurs de « Café de Rome ».
. « Il faut qu’on soit sérieux dans ce que l’on fait. L’affaire aurait dû être évoquée à la dernière audience. Il était convenu qu’à la date du 12 décembre elle sera plaidée. Dire qu’on n’est pas prêt n’est pas un motif », a martelé le procureur.
Mais la réplique d'un des avocats à cette remarque n’a pas tardé. « Ce qu’à dit le procureur général est faux. Ce qu’on a demandé est droit et on ne nous mangera pas cru comme ça et il n’y aura pas de sérénité dans l’audience d’aujourd’hui, Walahi », a-t-il tonné.
Ainsi dans sa réponse à l’avocat de la partie civile, qui s’était rangée du côté du procureur général, l'avocat a indiqué : « Je ne suis pas un magnétophone, ni un ordinateur pour maitriser tout ce qui est dans le dossier qui a été jugé depuis un an. J’ai déjà plaidé en première instance, mais en Appel on m’a constitué deux jours avant le procès ». « Wallahi, billahi xeex moma genal kay leek(je jure sur Dieu que je préfère me battre que de manger) », a-t-il lancé à l’endroit de Me Yéri.
Malgré cette plaidoirie, l’avocat de la partie civile, Me Ba, s’est fermement opposé à cette demande de renvoi du procès. « Nous aussi, on a des choses à gérer, alors qu’on ne nous fatigue pas avec leurs affaires inutiles », a-t-il taclé.
Et dans ce méli-mélo, Mes Yéri Ba et Souleymane Diagne ont failli en venir aux mains. « Tout ce qu’à dit Me Souleymane Diagne est faux », a en effet, déclaré dans le brouhaha Me Ba dans les débats.
Des propos qui ont vexé son confrère Me Diagne. « J’ai été publiquement traité de menteur par un confrère. Il ose vraiment me traiter de menteur, c’est vraiment irrespectueux. Je veux que le greffier l’inscrive dans son fichier pour qu’on règle ça après ce procès », a réclamé Me Diagne.
. « Il faut qu’on soit sérieux dans ce que l’on fait. L’affaire aurait dû être évoquée à la dernière audience. Il était convenu qu’à la date du 12 décembre elle sera plaidée. Dire qu’on n’est pas prêt n’est pas un motif », a martelé le procureur.
Mais la réplique d'un des avocats à cette remarque n’a pas tardé. « Ce qu’à dit le procureur général est faux. Ce qu’on a demandé est droit et on ne nous mangera pas cru comme ça et il n’y aura pas de sérénité dans l’audience d’aujourd’hui, Walahi », a-t-il tonné.
Ainsi dans sa réponse à l’avocat de la partie civile, qui s’était rangée du côté du procureur général, l'avocat a indiqué : « Je ne suis pas un magnétophone, ni un ordinateur pour maitriser tout ce qui est dans le dossier qui a été jugé depuis un an. J’ai déjà plaidé en première instance, mais en Appel on m’a constitué deux jours avant le procès ». « Wallahi, billahi xeex moma genal kay leek(je jure sur Dieu que je préfère me battre que de manger) », a-t-il lancé à l’endroit de Me Yéri.
Malgré cette plaidoirie, l’avocat de la partie civile, Me Ba, s’est fermement opposé à cette demande de renvoi du procès. « Nous aussi, on a des choses à gérer, alors qu’on ne nous fatigue pas avec leurs affaires inutiles », a-t-il taclé.
Et dans ce méli-mélo, Mes Yéri Ba et Souleymane Diagne ont failli en venir aux mains. « Tout ce qu’à dit Me Souleymane Diagne est faux », a en effet, déclaré dans le brouhaha Me Ba dans les débats.
Des propos qui ont vexé son confrère Me Diagne. « J’ai été publiquement traité de menteur par un confrère. Il ose vraiment me traiter de menteur, c’est vraiment irrespectueux. Je veux que le greffier l’inscrive dans son fichier pour qu’on règle ça après ce procès », a réclamé Me Diagne.
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