Voila un impair que les autorités sénégalaises semblent décidées à étouffer. Cela fait plus d’une semaine que le Sénégal a annoncé aux experts de l’Union africaine qu’il suspendait les discussions sur la mise en place d’une cour internationale chargée de juger Hissène Habré.
Les déplacements à Dakar de l’envoyé spécial de l’UA pour le procès, Robert Dossou, et du commissaire de l’UA chargé de la paix et de la sécurité, Ramtane Lamamra, ont dû être annulés. Et aucune explication n’a encore été fournie à l’Union africaine ni au public. Toutes les demandes d’interview sur le sujet ont été repoussées.
Pour le défenseur des droits de l’homme Assane Dioma Ndiaye, le gouvernement sénégalais a enfreint « toutes les règles de courtoisie et de diplomatie » en laissant venir la délégation de l’UA jusqu’à Dakar, pour lui annoncer ensuite une suspension sans donner d’explication.
Comment comprendre cette décision ? Selon une source diplomatique, le gouvernement sénégalais a fortement relevé son niveau d’exigences sur le procès Habré, ces dernières semaines, par rapport à ce qu’il demandait en mars. Pour Assane Dioma Ndiaye, « cela confirme les craintes qui existaient sur l’impunité que le Sénégal veut garantir à Hissène Habré ».
« Une chose, en tout cas, est sûre, ajoute une source proche du dossier. On perd à nouveau du temps. Plus aucun progrès ne sera possible dans cette affaire avant le sommet de l’UA qui aura lieu à Malabo en Guinée Equatoriale, à la fin de ce mois. »
Source: Rfi
Les déplacements à Dakar de l’envoyé spécial de l’UA pour le procès, Robert Dossou, et du commissaire de l’UA chargé de la paix et de la sécurité, Ramtane Lamamra, ont dû être annulés. Et aucune explication n’a encore été fournie à l’Union africaine ni au public. Toutes les demandes d’interview sur le sujet ont été repoussées.
Pour le défenseur des droits de l’homme Assane Dioma Ndiaye, le gouvernement sénégalais a enfreint « toutes les règles de courtoisie et de diplomatie » en laissant venir la délégation de l’UA jusqu’à Dakar, pour lui annoncer ensuite une suspension sans donner d’explication.
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