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Affaire Ping: le conseiller d'Ali Bongo contre-attaque

Au Gabon, l’attaque de la résidence de l’opposant Jean Ping début janvier fait encore la Une de l'actualité. On se souvient qu’un groupe de jeunes avaient caillassé début janvier la résidence de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine. Celui-ci avait porté plainte contre X. Hier vendredi, c’est le conseiller du président gabonais Ali Bongo, accusé par Ping d’être le commanditaire de cette attaque, qui a décidé de porter plainte.



Lors de l'attaque de la résidence de Jean Ping le 12 janvier dernier, un groupe de jeunes agresseurs ont été neutralisés par les proches de l'ancien président de la Commission africaine. AFP/Steve Jordan
Lors de l'attaque de la résidence de Jean Ping le 12 janvier dernier, un groupe de jeunes agresseurs ont été neutralisés par les proches de l'ancien président de la Commission africaine. AFP/Steve Jordan

Son nom a été cité comme le suspect numéro un ayant formé le commando, financé et planifié l’attaque contre la résidence de Jean Ping. Hervé Patrick Opiangah  pourtant discret depuis qu’il travaille aux côtés d’Ali Bongo a décidé de briser le silence.

Durant une conférence de presse en présence de son avocat, il a annoncé qu’il a porté plainte contre Jean Ping pour diffamation. « J’ai donc diligenté une poursuite contre monsieur Ping afin qu’il vienne étayer publiquement et devant la justice [ses assertions] parce que c’est trop facile d’accuser sur la base de la rumeur, si on n’a pas de preuves » a déclaré le conseiller du président.

Pour Jean Ping, la justice est aux ordres

L’attaque du domicile de Jean Ping a eu lieu le 12 janvier à 8 heures du matin. Sur les 300 jeunes qui ont mené l’opération, 15 ont été arrêtés par les proches de Jean Ping. Ils ont été déshabillés et certains ligotés.

L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a porté plainte contre X pour tentative d’assassinat alors que le parquet, de son côté, poursuit Jean Ping pour violation des droits de l’homme suite aux mauvais traitements infligés aux jeunes arrêtés ce jour-là.

L'attaque de la maison de Jean Ping fait donc l'objet désormais de trois procédures. Jean Ping, l'un des plus farouches opposants au président Bongo, et ses partisans dénoncent eux une justice aux ordres.


Rfi.fr

Samedi 31 Janvier 2015 - 09:24


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