L’aveu du président de la République sur l’affaire Alex Ségura du nom de l’ancien représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI) inspire pour certain un feuilleton judiciaire. Après les politiques, membres de la société civile qui interpellaient l’Etat et le FMI, l’ancien président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Me Sidiki Kaba demande à l’Assemblée nationale de se saisir de la question. «Ce sont les députés du Sénégal qui doivent prendre leurs responsabilités», a martelé l’ex-président de l’Organisation Nationale de Défense des Droits de l’Homme (ONDH) lors de l’émission «Grand jury» de ce dimanche. L’avocat a fait comprendre que «sur le plan juridique, il y a une procédure qui devrait commencer au niveau de l’Assemblée Nationale parce que c’est la commission des lois, selon les pays, qui peut prendre une résolution, instruire l’acte et prendre la décision pour saisir l’Assemblée dans sa globalité, dans une séance plénière comme l’acte d’accusation qui a permis de poursuivre Idrissa Seck».
Me Sidiki Kaba a estimé qu’il faut «enclencher la procédure et quand il sera là, le Président de la République répondra comme tout citoyen. Il n’est pas au dessus de la loi parce qu’il y a une haute cour de justice, si tant est qu’ils le veulent».
Le président d’honneur du FIDH a, par ailleurs, laissé entendre que, «cet acte ne peut pas s’arrêter comme ça. Il faut tirer les conséquences. On a essayé de sacrifier quelqu’un, on a dit que c’est l’aide de camp, le colonel Bara Cissokho, qui a fait la mallette et le Président de la République dit que ce n’est pas moi. Donc il y a un débat autour de lui». Et de s’interroger: «qui est donc le responsable de cet acte là?».
Me Sidiki Kaba a estimé qu’il faut «enclencher la procédure et quand il sera là, le Président de la République répondra comme tout citoyen. Il n’est pas au dessus de la loi parce qu’il y a une haute cour de justice, si tant est qu’ils le veulent».
Le président d’honneur du FIDH a, par ailleurs, laissé entendre que, «cet acte ne peut pas s’arrêter comme ça. Il faut tirer les conséquences. On a essayé de sacrifier quelqu’un, on a dit que c’est l’aide de camp, le colonel Bara Cissokho, qui a fait la mallette et le Président de la République dit que ce n’est pas moi. Donc il y a un débat autour de lui». Et de s’interroger: «qui est donc le responsable de cet acte là?».
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