L’affaire dite des Gazelles Oryx, transférées de la Réserve nationale située à Ranerou à la ferme privée du ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, occasionnant la mort tragique de trois d’entre elles, continue de susciter une vive indignation auprès de l’opinion publique et des organisations de la Société civile.
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, le Forum Civil, section RANEROU se dit « choqué par les conditions qui ont conduit à la fin tragique d’ORYX, espèce mondialement protégée et réintroduite dans la région naturelle du Ferlo, réserve mondiale de la biosphère ».
Les collaborateurs de Birahim Seck de souligner : « L’enclos de Katané qui les abrite, créé en 2002, a pour objectif l’adaptation et l’acclimatation de la faune, la protection d’espèces en voie de disparition au Sénégal avec l’appui de pays comme la France, Israël et l’Espagne. En 2003, 08 oryx ont été introduits pour repeuplement. De nos jours, le parc compte plus de 500 sujets suscitant convoitises et prélèvements criminels d’animaux pour satisfaire des besoins privés très éloignés des motivations et de la raison d’être dudit parc. »
Ils rappellent qu’en Juillet 2019, « un post sur Facebook d’un agent du parc fustigeant le braconnage des espèces protégés avait fini d’agacer sa hiérarchie. Aujourd’hui, en Juillet 2020, un scandale sans précèdent éclate, le lanceur d’alerte n’avait pas été écouté ».
Le Forum Civil, section RANEROU interpelle, via le document de presse, les autorités en charge de la gouvernance du secteur sur les conditions dans lesquelles l’incident environnemental a été perpétré notamment les acteurs concernés, le nombre exact d’ORYX prélevés de leur zone de confort primaire pour être transféré ailleurs, sans oublier les conditions et les lieux de leur transfert.
Aussi, la filiale sénégalaise de Transparency International « Interpelle l’ONU-Environnement et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), en tant gérant de la liste rouge des espèces menacés, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), en tant qu’organe chargée de financer la conservation de la biodiversité, et le Secrétariat de la Convention sur le Commerce international des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), assuré par l’ONU-E sur leurs responsabilités de s’assurer du suivi par les Etats de leurs engagements internationaux »
Le Forum Civil Section Ranerou « demande à l’Etat du Sénégal la publication de tous les protocoles concernés par le transfèrement des Gazelles ORYX pour en apprécier la validité et la régularité »
Il encourage les Collectivités territoriales (communes et département) concernées à saisir la justice en vertu de l’article 107 du Code de l’environnement. Et appelle les citoyens à plus de vigilance sur la qualité de la gouvernance des territoires et à plus d’exigence dans la reddition des comptes
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, le Forum Civil, section RANEROU se dit « choqué par les conditions qui ont conduit à la fin tragique d’ORYX, espèce mondialement protégée et réintroduite dans la région naturelle du Ferlo, réserve mondiale de la biosphère ».
Les collaborateurs de Birahim Seck de souligner : « L’enclos de Katané qui les abrite, créé en 2002, a pour objectif l’adaptation et l’acclimatation de la faune, la protection d’espèces en voie de disparition au Sénégal avec l’appui de pays comme la France, Israël et l’Espagne. En 2003, 08 oryx ont été introduits pour repeuplement. De nos jours, le parc compte plus de 500 sujets suscitant convoitises et prélèvements criminels d’animaux pour satisfaire des besoins privés très éloignés des motivations et de la raison d’être dudit parc. »
Ils rappellent qu’en Juillet 2019, « un post sur Facebook d’un agent du parc fustigeant le braconnage des espèces protégés avait fini d’agacer sa hiérarchie. Aujourd’hui, en Juillet 2020, un scandale sans précèdent éclate, le lanceur d’alerte n’avait pas été écouté ».
Le Forum Civil, section RANEROU interpelle, via le document de presse, les autorités en charge de la gouvernance du secteur sur les conditions dans lesquelles l’incident environnemental a été perpétré notamment les acteurs concernés, le nombre exact d’ORYX prélevés de leur zone de confort primaire pour être transféré ailleurs, sans oublier les conditions et les lieux de leur transfert.
Aussi, la filiale sénégalaise de Transparency International « Interpelle l’ONU-Environnement et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), en tant gérant de la liste rouge des espèces menacés, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), en tant qu’organe chargée de financer la conservation de la biodiversité, et le Secrétariat de la Convention sur le Commerce international des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), assuré par l’ONU-E sur leurs responsabilités de s’assurer du suivi par les Etats de leurs engagements internationaux »
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