Aïda Oumou Kalsoum Ndiaye du nom de cette dame qui a filmé le policier Assane Diallo, a été sauvée de justesse de la prison. A l’audience des flagrants délits du Tribunal de Grande instance de Dakar hier où elle comparaissait, elle a reconnu avoir capturé la scène avec son appareil téléphone. Un geste qu’elle dit avoir beaucoup regretté.
«C’est moi qui ai filmé toute la scène. Je l’ai partagé sur WhatsApp avec un groupe d’amis de 6 personnes. Mais, c’est l’un d’eux qui l’a publié sur Facebook», a déclaré la dame devant le juge. Deux jours après, elle explique avoir rencontré le policier dans la circulation. «Je suis allée à sa rencontre, il m’a demandé si c’est moi qui avais mis la vidéo sur Facebook. Je lui ai dit que j’ignorais qui l’avait fait», soutient-elle.
L’assesseur a pour sa part bien sermonné la dame. «Même si le policier a fauté, il a de la famille et des parents. Nous ne cautionnons pas ce qu’il a fait mais nous n’apprécions pas non plus votre acte. Pourquoi n’avoir pas montré le film à ses supérieur au lieu de le partager sur les réseaux sociaux», lui a même demandé le juge.
Affectée par ces remontrances au regard de la gravité de son acte avec toutes les conséquences que cela à engendrer, Aida Oumou Kalsoum Ndiaye a éclaté en sanglots.
Dans son réquisitoire le parquet, qui lui a notifié les faits qui lui sont reprochés tout en dénonçant son comportement. La dame Aïda Oumou Kalsoum Ndiaye a collecté des données à caractère personnel. Elle les a publiées sur la toile. Cela a conduit à l’arrestation du policier. Donc, elle a commis une infraction. En collectant l’argent de sa collègue, il y avait un but recherché», indique le procureur. Ce dernier a souligné que «c’est le fait d’avoir collecté frauduleusement les images à l’insu du policier qui est blâmable. Elle a de façon déloyale prise des photos en faisant semblant de parler», a dit le représentant du parquet. Il a requis 3 mois assortis de sursis et 200 000 FCFA d’amende.
La défense constituée par Me Ngom et ses confrères ont plaidé une application bienveillante de la loi.
«Nous présentons nos excuses au policier, à son collègue Sokhna Bousso et à la société sénégalaise. Nous sollicitons la clémence du tribunal, car notre cliente sait qu’elle a causé un tort à toute la société ».
Dans sa délibération, le tribunal a condamné la dame à payer une amende ferme de 150 000 FCFA.
«C’est moi qui ai filmé toute la scène. Je l’ai partagé sur WhatsApp avec un groupe d’amis de 6 personnes. Mais, c’est l’un d’eux qui l’a publié sur Facebook», a déclaré la dame devant le juge. Deux jours après, elle explique avoir rencontré le policier dans la circulation. «Je suis allée à sa rencontre, il m’a demandé si c’est moi qui avais mis la vidéo sur Facebook. Je lui ai dit que j’ignorais qui l’avait fait», soutient-elle.
L’assesseur a pour sa part bien sermonné la dame. «Même si le policier a fauté, il a de la famille et des parents. Nous ne cautionnons pas ce qu’il a fait mais nous n’apprécions pas non plus votre acte. Pourquoi n’avoir pas montré le film à ses supérieur au lieu de le partager sur les réseaux sociaux», lui a même demandé le juge.
Affectée par ces remontrances au regard de la gravité de son acte avec toutes les conséquences que cela à engendrer, Aida Oumou Kalsoum Ndiaye a éclaté en sanglots.
Dans son réquisitoire le parquet, qui lui a notifié les faits qui lui sont reprochés tout en dénonçant son comportement. La dame Aïda Oumou Kalsoum Ndiaye a collecté des données à caractère personnel. Elle les a publiées sur la toile. Cela a conduit à l’arrestation du policier. Donc, elle a commis une infraction. En collectant l’argent de sa collègue, il y avait un but recherché», indique le procureur. Ce dernier a souligné que «c’est le fait d’avoir collecté frauduleusement les images à l’insu du policier qui est blâmable. Elle a de façon déloyale prise des photos en faisant semblant de parler», a dit le représentant du parquet. Il a requis 3 mois assortis de sursis et 200 000 FCFA d’amende.
La défense constituée par Me Ngom et ses confrères ont plaidé une application bienveillante de la loi.
«Nous présentons nos excuses au policier, à son collègue Sokhna Bousso et à la société sénégalaise. Nous sollicitons la clémence du tribunal, car notre cliente sait qu’elle a causé un tort à toute la société ».
Dans sa délibération, le tribunal a condamné la dame à payer une amende ferme de 150 000 FCFA.
Autres articles
-
CFEE : les Inspecteurs de l’éducation et de la formation invités à développer des stratégies pour booster les résultats en 2024
-
Anta Babacar invite les femmes à se lancer dans la politique et ne pas se contenter des nominations
-
Chocs extérieurs, contexte difficile : le FMI salue la résilience de l’économie sénégalaise en 2023
-
Sénégal : le FMI prévoit une baisse de la croissance économique pour 2024
-
Faible représentativité des femmes : les féministes plaident "l'inclusion des femmes et des filles" dans les instances de gouvernance