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Afrique-Somalie: Attaque meurtrière contre les soldats de l'UA

Des soldats burundais de la force de paix de l'Union africaine ont été visés ce dimanche par un attentat suicide. L'attaque s'est produite à Mogadiscio contre un camp de soldats burundais stationnés près de l'ancienne université. Selon un nouveau bilan, 11 morts sont à déplorer. L'attaque a été revendiquée par les insurgés islamistes du mouvement al-Shebab.



Au moins deux civils ont été tués lors d'une attaque au mortier par des insurgés islamistes contre une base burundaise de l'Amisom à Mogadiscio, le 22 février 2009.( Photo : Reuters )
Au moins deux civils ont été tués lors d'une attaque au mortier par des insurgés islamistes contre une base burundaise de l'Amisom à Mogadiscio, le 22 février 2009.( Photo : Reuters )
Le porte-parole ougandais de la force de l'Union africaine a beau démentir que des kamikazes aient attaqué ses confrères burundais, une source militaire au sein de la caserne visée, confirme la version donnée par Mouktar Robow, le porte-parole des Shebabs.

Selon cette source réclamant l'anonymat, il y a eu dimanche matin deux explosions quasi simultanées dans le camp. La première s'est produite lorsqu'un kamikaze a fait exploser son véhicule à l'entrée de la base. La seconde attaque perpétrée une dizaine de secondes plus tard a été commise par un homme portant une ceinture d'explosifs.

Ce deuxième kamikaze a pu rentrer dans le complexe, car c'était un commerçant connu des soldats burundais, explique notre source.

Outre les deux terroristes, onze militaires de la force de l'Union africaine ont péri dans l'attaque selon un dernier bilan fourni lundi. Une vingtaine d'autres soldats ont été blessés. Parmi eux, certains ont été évacués vers Nairobi. Après le double attentat, des tirs d'obus de mortiers ont retenti dans Mogadiscio. Selon des témoins cités par l'AFP, au moins deux civils en ont été victimes.

Début février, une première attaque suicide avait visé le contingent burundais présent en Somalie. Celle-ci avait manqué sa cible, mais une vingtaine de civils étaient morts suite à l'explosion du véhicule piégé.

Manifestement, ni le départ des troupes éthiopiennes, ni l'arrivée de Cheikh Sharif Ahmed, un islamiste modéré, à la présidence, ne semblent calmer l'ardeur des plus extrémistes.

RFI

Lundi 23 Février 2009 - 12:51


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