Répondant à une invitation annuelle de la commission constitutionnelle du Parlement à suggérer des changements à apporter à la loi fondamentale sud-africaine, la Chambre des chefs traditionnels, dont le rôle est consultatif, veut supprimer la référence à l'orentation sexuelle du passage de la Constitution qui garantit l'égalité des droits des citoyens.
Le paragraphe 9-3 de la très libérale Constitution sud-africaine est actuellement rédigé comme suit: "L'Etat ne peut discriminer injustement qui que ce soit, directement ou indirectement, pour un ou plusieurs motifs, dont la race, le sexe, la grossesse, le statut matrimonial, l'origine ethnique ou sociale, la couleur, l'orientation sexuelle, l'âge, le handicap, la religion, la conscience, la croyance, la culture, la langue et la naissance."
Le député ANC Patekile Holomisa, qui préside à la fois la commission constitutionnelle du Parlement et le Congrès des chefs traditionnels, a indiqué à City Press que "la grande majorité ne veut pas promouvoir et protéger ces choses", mais que la direction du parti au pouvoir avait imposé l'égalité pour tous.
"La dernière fois que cette question a été discutée, c'était à propos du mariage pour les personnes de même sexe. La plupart des gens dans le groupe parlementaire étaient contre, mais Luthuli House (siège de l'ANC, ndlr) et la direction du parti nous ont ordonné de voter pour", a-t-il déclaré.
Pour Patekile Holomisa, qui craint que le parti dominant ne perde des voix s'il ne respecte pas les convictions de sa base, l'homosexualité est "une condition qui arrive quand certains rituels culturels n'ont pas été accomplis".
Les homosexuels ne doivent pas être "battus et violés", a-t-il cependant insisté.
L'ANC a pris ses distances "et veut qu'il soit noté qu'à aucun moment il n'a envisagé débattre de la question au Parlement", a réagi Mathole Motshekga, le chef de son groupe parlementaire, dans un communiqué.
"L'ANC estime que toute loi qui prive les gens du droit à leur expression sexuelle les dévalorise dans l'ensemble de la société", a-t-il souligné.
Rappelant que "l'objectif clef de l'ANC est la création d'une société unie, multiraciale, non sexiste et démocratique", il a indiqué qu'il rencontrerait M. Holomisa au plus tôt pour mettre les choses aux clair.
Exception sur le continent, les homosexuels sud-africains peuvent se marier légalement et adopter. Mais de nombreux homosexuels noirs sont toujours victimes de discriminations et d'agressions. Les lesbiennes des townships, en particulier, sont régulièrement la cible de "viols correctifs" destinés à les convertir à une hétérosexualité jugée plus orthodoxe.
AFP
Le paragraphe 9-3 de la très libérale Constitution sud-africaine est actuellement rédigé comme suit: "L'Etat ne peut discriminer injustement qui que ce soit, directement ou indirectement, pour un ou plusieurs motifs, dont la race, le sexe, la grossesse, le statut matrimonial, l'origine ethnique ou sociale, la couleur, l'orientation sexuelle, l'âge, le handicap, la religion, la conscience, la croyance, la culture, la langue et la naissance."
Le député ANC Patekile Holomisa, qui préside à la fois la commission constitutionnelle du Parlement et le Congrès des chefs traditionnels, a indiqué à City Press que "la grande majorité ne veut pas promouvoir et protéger ces choses", mais que la direction du parti au pouvoir avait imposé l'égalité pour tous.
"La dernière fois que cette question a été discutée, c'était à propos du mariage pour les personnes de même sexe. La plupart des gens dans le groupe parlementaire étaient contre, mais Luthuli House (siège de l'ANC, ndlr) et la direction du parti nous ont ordonné de voter pour", a-t-il déclaré.
Pour Patekile Holomisa, qui craint que le parti dominant ne perde des voix s'il ne respecte pas les convictions de sa base, l'homosexualité est "une condition qui arrive quand certains rituels culturels n'ont pas été accomplis".
Les homosexuels ne doivent pas être "battus et violés", a-t-il cependant insisté.
L'ANC a pris ses distances "et veut qu'il soit noté qu'à aucun moment il n'a envisagé débattre de la question au Parlement", a réagi Mathole Motshekga, le chef de son groupe parlementaire, dans un communiqué.
"L'ANC estime que toute loi qui prive les gens du droit à leur expression sexuelle les dévalorise dans l'ensemble de la société", a-t-il souligné.
Rappelant que "l'objectif clef de l'ANC est la création d'une société unie, multiraciale, non sexiste et démocratique", il a indiqué qu'il rencontrerait M. Holomisa au plus tôt pour mettre les choses aux clair.
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AFP
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