En arrivant dans le hall de l'aéroport, Ebrahim Rasool se fraie un chemin au milieu de la foule. Quelques centaines de personnes, principalement des militants de l’ANC, sont venues soutenir celui qui a été exclu des États-Unis pour avoir qualifié la politique américaine de « suprémaciste ».
« Nous n’avons pas choisi de rentrer chez nous, mais nous rentrons sans regrets », déclare-t-il.
Pas de regrets, mais le rappel tout de même que dans un contexte diplomatique tendu entre les deux pays, le rôle d’ambassadeur est particulièrement complexe, même pour le diplomate qui avait déjà été ambassadeur sous la présidence Obama.
« Nous aurions préféré rentrer en vous disant que nous avons fait taire les mensonges sur un génocide blanc en Afrique du Sud. Que nous avons trouvé des accords commerciaux. Mais nous n’y sommes pas parvenus », a-t-il ajouté.
Après le gel de l'aide américaine, l'Afrique du Sud exprime sa «grande inquiétude» face à la «désinformation»
Donald Trump a coupé les aides à l'Afrique du Sud, qu’il accuse de maltraiter la minorité blanche avec sa récente loi sur l’expropriation. Dans le viseur américain, on retrouve aussi la plainte sud-africaine contre Israël pour génocide à Gaza devant la Cour internationale de Justice.
« On ne rentre pas pour dire que nous sommes anti-américains, même après avoir été déclaré persona non grata. Car nous continuons de croire en la reconstruction des relations avec les États-Unis », a-t-il précisé.
L’Afrique du Sud n’a pas encore annoncé le nom de son successeur, ni la date de sa prise de fonctions.
« Nous n’avons pas choisi de rentrer chez nous, mais nous rentrons sans regrets », déclare-t-il.
Pas de regrets, mais le rappel tout de même que dans un contexte diplomatique tendu entre les deux pays, le rôle d’ambassadeur est particulièrement complexe, même pour le diplomate qui avait déjà été ambassadeur sous la présidence Obama.
« Nous aurions préféré rentrer en vous disant que nous avons fait taire les mensonges sur un génocide blanc en Afrique du Sud. Que nous avons trouvé des accords commerciaux. Mais nous n’y sommes pas parvenus », a-t-il ajouté.
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