Près de la moitié de la population active gagne moins de 3 500 rands par mois (soit environ 230 euros), la somme proposée pour le salaire minimum.
Pour l’instant, il ne s’agit que d’une proposition qui doit encore être validée par les différents partenaires sociaux mais elle fait déjà grincer des dents.
« C’est trop », estiment ceux qui représentent le secteur privé et qui craignent qu’un salaire minimum ne détruise des emplois.
« Trop peu », disent de leur côté les syndicats de travailleurs.
Pour l’économiste proche des syndicats, Terry Bell, même s’il s’agit d’un pas dans la bonne direction, c’est en deçà d’un revenu de subsistance.
« C’est seulement une recommandation, une proposition. En fait, cela ressemble à une mesure bouche-trou car cela va être mis en place dans les deux ou trois prochaines années. Etant donné le rythme estimé de l’inflation sur cette période, cette somme sera totalement insuffisante quand elle sera mise place. La plupart des études indiquaient que la somme de 4 500 rands aurait été plus adaptée », a déclaré Terry Bell.
Actuellement, l’inflation tourne autour de 6% par an. Cette proposition constitue par ailleurs un autre point de friction car, en effet, elle n’inclut pas les ouvriers agricoles ni les femmes de ménage qui représentent un large pourcentage de la population active.
Les différents partenaires sociaux doivent à nouveau se réunir d’ici deux semaines.
Pour l’instant, il ne s’agit que d’une proposition qui doit encore être validée par les différents partenaires sociaux mais elle fait déjà grincer des dents.
« C’est trop », estiment ceux qui représentent le secteur privé et qui craignent qu’un salaire minimum ne détruise des emplois.
« Trop peu », disent de leur côté les syndicats de travailleurs.
Pour l’économiste proche des syndicats, Terry Bell, même s’il s’agit d’un pas dans la bonne direction, c’est en deçà d’un revenu de subsistance.
« C’est seulement une recommandation, une proposition. En fait, cela ressemble à une mesure bouche-trou car cela va être mis en place dans les deux ou trois prochaines années. Etant donné le rythme estimé de l’inflation sur cette période, cette somme sera totalement insuffisante quand elle sera mise place. La plupart des études indiquaient que la somme de 4 500 rands aurait été plus adaptée », a déclaré Terry Bell.
Actuellement, l’inflation tourne autour de 6% par an. Cette proposition constitue par ailleurs un autre point de friction car, en effet, elle n’inclut pas les ouvriers agricoles ni les femmes de ménage qui représentent un large pourcentage de la population active.
Les différents partenaires sociaux doivent à nouveau se réunir d’ici deux semaines.
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