Le juge d’instruction de la localité algérienne de Ouargla a réclamé la levée de l’immunité parlementaire du député malien et touareg, Deiti Ag Sidimo. Dans sa requête, le magistrat algérien affirme que l’élu malien fait partie d’un groupe impliqué dans l’acquisition et la vente de 500 kg de drogue.
La marchandise aurait transité par trois pays : le Mali, le Niger et l’Algérie. Les complices auraient été arrêtés et seraient passés aux aveux. Deux sacs remplis d’argent auraient été saisis sur des membres du réseau de trafiquants.
Convoqué par ses pairs de l’Assemblée nationale du Mali pour être entendu, le député Deity Ag Sidimou ne s’est pas présenté et joue plutôt, en tout cas pour le moment, à « l’homme invisible ». Cette absence agace certains de ses collègues qui craignent que l’image de l’hémicycle soit ternie par cette affaire, d’où affirment les mêmes sources, la nécessité de rapidement situer les responsabilités.
En revanche, d’autres députés interrogés par RFI insistent sur le respect de la présomption d’innocence.
Le député malien recherché, âgé de 43 ans, membre de l'Union pour la République et la démocratie (URD)* a été élu en 2007. Il représente la localité de Tessalit, située dans le nord du Mali. C’est une région qui partage une frontière avec l’Algérie. Les trafics dans ce secteur sont nombreux.
Deity Ag Sidimou, dont le nom a été cité auparavant dans plusieurs affaires, avait été déjà retenu par les autorités algériennes mais rapidement libéré en raison de son immunité parlementaire.
Le 12 septembre dernier, une dispute entre trafiquants de drogue dans une zone désertique entre le Mali et l'Algérie aurait fait 4 morts.
La marchandise aurait transité par trois pays : le Mali, le Niger et l’Algérie. Les complices auraient été arrêtés et seraient passés aux aveux. Deux sacs remplis d’argent auraient été saisis sur des membres du réseau de trafiquants.
Convoqué par ses pairs de l’Assemblée nationale du Mali pour être entendu, le député Deity Ag Sidimou ne s’est pas présenté et joue plutôt, en tout cas pour le moment, à « l’homme invisible ». Cette absence agace certains de ses collègues qui craignent que l’image de l’hémicycle soit ternie par cette affaire, d’où affirment les mêmes sources, la nécessité de rapidement situer les responsabilités.
En revanche, d’autres députés interrogés par RFI insistent sur le respect de la présomption d’innocence.
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