Le procès s’est déroulé ce matin devant un tribunal correctionnel. Boualem Sansal a été jugé par la chambre correctionnelle et non la chambre criminelle. Autre point marquant : l'accusation d'« intelligence avec des parties étrangères » n’est plus retenue contre lui. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusations, comme atteinte à l’intégrité du territoire national, atteinte aux institutions et à l’armé et atteinte à l’ordre public. Le procès n’a duré ce matin qu’une trentaine de minutes.
Selon un témoin présent à l’audience, Boualem Sansal s’est présenté cheveux courts, plutôt en bonne forme. L’écrivain a refusé de s’exprimer en arabe. « Moi, je parle qu’en français », a-t-il lancé, aidé à ses côtés un interprète pour traduire ses propos. En l’absence de ses avocats, l’écrivain était accompagné par un avocat commis d’office qui, à sa demande, ne s’est pas exprimé. L’accusé a décidé de se défendre seul, lui qui a été notamment été questionné sur ses liens avec l’ancien ambassadeur de France Xavier Driencourt, aujourd’hui très critique vis-à-vis d’Alger.
Selon l’hebdomadaire français Le Point, Boualem Sansal a une nouvelle fois démenti toute intention d’offenser l’Algérie, parlant de ses publications comme une simple expression de son opinion. Le parquet a au final requis 10 ans contre lui et une amende d’un million de dinars. Le verdict est attendu pour le 27 mars. François Zimeray, son avocat à Paris, dénonce la tenue ce procès qu’il qualifie de fantôme. « Cela confirme, déclare-t-il dans un communiqué, le caractère arbitraire de cette procédure ».
Selon un témoin présent à l’audience, Boualem Sansal s’est présenté cheveux courts, plutôt en bonne forme. L’écrivain a refusé de s’exprimer en arabe. « Moi, je parle qu’en français », a-t-il lancé, aidé à ses côtés un interprète pour traduire ses propos. En l’absence de ses avocats, l’écrivain était accompagné par un avocat commis d’office qui, à sa demande, ne s’est pas exprimé. L’accusé a décidé de se défendre seul, lui qui a été notamment été questionné sur ses liens avec l’ancien ambassadeur de France Xavier Driencourt, aujourd’hui très critique vis-à-vis d’Alger.
Selon l’hebdomadaire français Le Point, Boualem Sansal a une nouvelle fois démenti toute intention d’offenser l’Algérie, parlant de ses publications comme une simple expression de son opinion. Le parquet a au final requis 10 ans contre lui et une amende d’un million de dinars. Le verdict est attendu pour le 27 mars. François Zimeray, son avocat à Paris, dénonce la tenue ce procès qu’il qualifie de fantôme. « Cela confirme, déclare-t-il dans un communiqué, le caractère arbitraire de cette procédure ».
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